Les dénégations de Mickaël, 34 ans, l’aîné de la fratrie Luhaka, pour dédouaner son petit frère n’auront pas suffi. Théo, érigé en symbole de la lutte contre les violences policières après son interpellation brutale en 2017 à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a été mis en examen le 10 août dernier pour « escroquerie en bande organisée au préjudice d’un organisme chargé d’une mission de service public » dans l’affaire de détournement d’aides publiques.
Au début de ce mois d’août, Théo avait été placé en garde à vue avant de ressortir libre, tout comme quatre de ses proches dont Grégory, un autre de ses frères. Seul Mickaël, l’aîné, avait été mis en examen pour « escroquerie en bande organisée, blanchiment, faux et usage de faux, travail dissimulé » et placé sous contrôle judiciaire. Initialement, l’enquête avait été ouverte par le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour « suspicion d’abus de confiance et escroquerie », en juin 2016. Soit bien avant la grave blessure de Théo, provoquée par un coup de matraque télescopique dans l’anus. C’est un signalement de l’Inspection du travail, qui a conduit la justice à mettre le nez dans les affaires de la famille Luhaka. (…)
Source : Le Parisien via FDS