Ce jeudi 9 novembre 2017 se tenait au tribunal correctionnel de Beauvais, le procès de Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, accusé d’avoir mis en ligne sur son blog des photos « violentes » de nature à contrevenir à l’article 222-33-3 du Code Pénal qui sanctionne : « l’enregistrement et la diffusion d’images de violence portant atteinte volontaire à l’intégrité de la personne ».
Il s’agissait ici des images de deux victimes du terrorisme islamique : James Wright Foley, décapité à Raqqa le 19 août 2014 et Hervé Cornara, décapité à Saint Quentin Fallavier en Isère le 26 juin 2015. (détails ici)
Le jugement a été rendu ce 23 novembre : deux mois avec sursis, 2.000 € d’amende.
Thomas Joly commente :
« Il s’agit clairement d’une condamnation politique ciblée alors même que l’infraction était inexistante puisqu’il n’y a eu ni préjudice ni victime. Je constate un acharnement judiciaire à mon endroit afin de m’interdire de m’exprimer contre, rappelons-le, la barbarie de Daech.
Sur les conseils de mon avocat, je fais donc appel de cette sanction inique destinée à intimider tous ceux qui luttent politiquement contre la colonisation migratoire, l’islamisation de la France et le terrorisme au nom d’Allah.
Aucun jugement, aucune condamnation, aucune amende ne me feront taire ni ne m’empêcheront de dire la vérité à mes compatriotes. »