Dans cette bourgade située à cinquante kilomètres de Naples, devenue un carrefour de l’immigration illégale, prospèrent les trafics en tous genres et la prostitution. Après s’être affrontée à la Camorra italienne, une mafia nigériane, surnommée la « Black Axe », règne sur cette zone de non-droit.
La rubalise rouge et blanche virevolte encore autour du pin. Installée par la police après l’overdose fatale d’un homme de 40 ans, le 18 février, elle n’a pas empêché de nouveaux fantômes de venir hanter la carcasse abandonnée de l’hôtel Boomerang, posée devant une piscine verdâtre où flottent des ordures. Un pantalon épinglé sur un fil à linge et quelques ombres trahissent leur présence, dans ce lieu de Castel Volturno tristement connu pour héberger des toxicomanes en fin de course et servir de plaque tournante de stupéfiants, à une cinquantaine de kilomètres de Naples.
«Il y a deux cadavres à la morgue dont nous ne savons pas quoi faire. Les enterrements, ça coûte cher…», se lamente Dimitri Russo, le maire (démocrate) de Castel Volturno, dans la province de Caserte (Campanie), devenu un carrefour de l’immigration illégale, où prospèrent les trafics en tous genres et la prostitution. «90% des problèmes de Castel Volturno viennent de l’extérieur, de gens de passage ou en fin de parcours», explique l’édile de la ville qui compte environ 2000 locaux et 10.000 Napolitains pour 15.000 migrants.
Cette proportion quasi inédite en Europe n’étonne pas Antonio Casale, directeur du Centro Fernandes, un centre d’accueil et de services pour les migrants dépendant de Caritas. «Déjà, à l’ouverture du centre, en 1996, on pouvait imaginer comment la situation migratoire allait évoluer. Au début, les migrants venaient travailler dans l’agriculture. Ils pouvaient se loger sans trop de difficultés et profiter de la tolérance, voire du laxisme, des autorités qui ne pratiquaient pas beaucoup de …
Une découverte ?
Pas vraiment . Des cris d’alarme destinés à éveiller l’opinion publique furent lancés dès les années 1930 par des écrivains majeurs de notre littérature tels notre Louis-Ferdinand et le délicieux Marcel Jouhandeau .
En vain . Popu-Roi bercé de rengaines démocrasseuses ignora superbement les mises en garde de ces grands esprits .
La société de liberté , il faut en convenir , c’est la conjuration de politiciens crapuleux avec la lâcheté proverbiale et la bêtise insondable de l’électeur .
Le totalitarisme , ne le cherchez pas ailleurs que chez vous .