Précisons que pour l’Église, il n’y avait guère de doute.
« Les expertises sur le site, considéré comme la tombe de Jésus à Jérusalem, ont daté du IVe siècle des matériaux retrouvés sur place, confortant la tradition, a indiqué mardi une scientifique impliquée dans les travaux de restauration de ce monument.
Si elles ne fournissent pas de preuve que le Christ a bien été enterré en cet endroit, ces analyses sont cohérentes avec la croyance selon laquelle les Romains y avaient érigé un monument environ 300 ans après la mort de Jésus Christ.
C’est la première fois en effet que de telles analyses sont conduites sur ce site, où a plus tard été édifiée l’église du Saint-Sépulcre, dans la vieille ville de Jérusalem.
Elles font suite à l’ouverture, en octobre 2016, de la tombe présumée du Christ pour la première fois depuis au moins deux siècles. La plaque de marbre recouvrant la tombe, qui se trouve à l’intérieur d’un édicule lui-même situé dans l’église du Saint-Sépulcre, avait alors été déplacée durant trois jours dans le cadre de travaux de restauration de cet édicule. […] »