Les États-Unis ont donné leur feu vert à Israël pour assassiner le général Qassem Soleimani, commandant en chef de la Force Al-Quds du Corps des Gardiens de la Révolution iranienne chargé des opérations extérieures (IRGC), rapporte ce lundi le journal koweitien Al-Jarida, cité par le quotidien israélien Haaretz.
Le média arabe affirme aussi que l’État hébreu était « sur le point » d’éliminer le très haut gradé, il y trois ans, près de Damas, en Syrie, mais que l’administration Obama, alors en pourparlers sur le nucléaire, a averti Téhéran et fait donc capoter l’opération israélienne.
À l’époque, l’incident avait profondément divisé les services de renseignement et de sécurité des deux alliés. Désormais, sous la présidence Trump, « il y a un accord israélo-américain » sur le fait que Soleimani est une « menace pour les intérêts des deux pays dans la région », explique une source, citée par Al-Jarida.
Selon le journal koweitien, le numéro deux de l’armée iranienne en Syrie, Mohammad Reda Falah Zadeh, alias « Abu Baker », « pourrait être une cible » également pour Israël, comme d’autres hauts responsables dans la région.
Israël et les États-Unis ont secrètement signé un accord stratégique visant à développer leur coopération dans le domaine de la lutte contre la menace nucléaire iranienne et contre les ambitions croissantes de Téhéran dans la région, rapportait aussi vendredi le Times of Israel.