C’est sans mandat de l’ONU, ni décision du congrès américain, que Trump vient d’attaquer l’armée arabe syrienne. 59 missiles Tomahawk ont été tirés de deux bâtiments stationnés en mer Méditerranéenne (USS Porter & USS Ross). Tous les avions stationnés sur cette base seraient détruits. Selon l’OSDH (à prendre avec beaucoup de pincettes) il n’y aurait que 4 morts mais selon d’autres témoignages, beaucoup de blessés.
Video of US Tomhawk Strikes on #Syria Airfield released by Pentagon pic.twitter.com/RCjNk2RJaq
— Joyce Karam (@Joyce_Karam) 7 avril 2017
Si le geste est fort, il est probable que l’intervention américaine en Syrie n’aille guère au-delà de l’avertissement à la Syrie et à la Russie. En effet, le modus operandi montre que Trump ne souhaite pas trop froisser la Russie. L’aviation américaine n’est pas directement intervenue afin de ne pas mettre en porte-à-faux Poutine. De plus, la Russie a été avertie de l’objectif afin de se préparer et d’éviter des pertes en homme.
La télévision d’Etat syrienne qualifie les frappes américaines d' »agression » #AFP
— AFP USA (@AFPusa) 7 avril 2017
L’un des principaux groupes rebelles syriens (salafiste/jihadiste), Ahrar al-Sham, se félicite des bombardements :
Syria : Salafist /Jihadist/terrorist group Ahrar al-Sham welcoming the U.S. strikes. pic.twitter.com/xOxDMNbLx0
@Ali_Kourani— MESP (@mestrate) 7 avril 2017