Il y a quelques jours, quatre personnes étaient abattues dans le « musée juif » de Bruxelles.
En dépit de l’affaire Merah (et 30 ans plus tôt, de l’attentat de la rue Copernic) où l’« extrême-droite » avait été immédiatement et à tort désignée par la caste politico-médiatique, on a tout de suite entendu à nouveau des « personnes autorisées » pointer du doigt l’opposition nationale.
Ainsi, la Ligue des droits de l’homme belge désignait-elle sans hésiter comme responsable le «contexte européen d’une montée en force des idées d’extrême-droite».
En France, le maire communiste de Montreuil, Patrice Bessac, accusait immédiatement les «forces d’extrême-droite [qui] attisent des haines». Dans le journal Le Monde, un sociologue affirmait que la « première hypothèse renvoie à l’extrême-droite », puis extrapolait doctement sur « l’espace idéologique ouvert aujourd’hui pour des ‘loups solitaires’ s’inspirant d’un antisémitisme d’extrême droite et agissant isolément, ou presque ».
Les premières accusations visaient à influencer l’opinion, appelée à voter le lendemain aux élections européennes.
Un blog illustre l’ambiance à chaud: «Un grand merci à tous les populistes, c’est grâce à leurs discours, réducteurs, haineux, stigmatisants qu’on se retrouve à vivre de tels actes». Un journaliste de LCP (La Chaîne Parlementaire) twitte ce mot d’ordre: «Veille des élections 1 attentat antisémite frappe Bruxelles. Demain, il faut barrer la route au populisme dans les urnes». (source)
Finalement, l’assassin s’appelle Mehdi Nemmouche. Les médias parlent donc maintenant unanimement d’un « Français » (tel le Parisien, couverture d’aujourd’hui ci-contre), insultant encore une fois un peuple dont ils feignent d’ignorer l’identité.
L’individu est un immigré de nos banlieues, criminel multirécidiviste, parti en Syrie chez les rebelles soutenus par Hollande et Fabius, avant de revenir après un an de jihad, sans pour autant être surveillé par la DRCI !
Comme des dizaines de milliers d’autres chaque année, il a été islamisé en prison.
Comme des centaines d’autres, il est parti se battre en Syrie avant de revenir en France encore plus déshumanisé, avec le goût du sang.