Dans un entretien à La Presse (31 août 2012), Yadh Ben Achour estime qu’avec l’avènement du parti islamiste Ennahdha, les Tunisiens risquent de faire face à «une dictature pire que celle de Ben Ali».
Le Pr Yadh Ben Achour, ex-président de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution (Hiror), l’un des architectes de la première phase transitoire et des élections du 23 octobre 2011, a indiqué que, depuis l’accession du parti islamiste Ennahdha au pouvoir, «la religion a investi massivement le champ du débat social et politique». Conséquence: les Tunisiens risquent «de perdre l’un des acquis les plus chers de la révolution: la liberté d’expression».
Elles sont belles les révolutions démocratiques du printemps arabe !