Un bar attaqué par des Gitans, des jeunes blessés, la Gendarmerie nationale ne fait rien… et interroge sur le pass sanitaire !

Comme nous l’avons déjà mentionné à plusieurs reprises ici, les gendarmes sont effrayés par les gitans. Ils leur laissent donc une large impunité : tant pis pour les Français qui en sont les victimes.

Pis, ces « forces de l’ordre » font du zèle à l’encontre de ces mêmes Français pour des motifs dérisoires.

Vu sur Breizh-info :

« L’affaire est ubuesque, révoltante même, mais parfaitement dans l’air du temps et témoigne de l’abandon progressif de la population par les autorités.

Jeudi 16 décembre 2021, bar Au Rendez-vous des pêcheurs, à Baud (Morbihan). Nicolas Troudet, le patron d’un des derniers établissements encore ouverts sur le secteur, là où d’autres ont fermé boutique sous le poids de la crise et des contraintes sanitaires délirantes, se démène dans son bar (qui fait aussi salle de jeux pour les plus jeunes) qui accueille également devant chez lui un camion pizza.

Trois hommes arrivent. Ils se réclament immédiatement des « gens du voyage », et apparaissent « chauds » selon le témoignage recueilli (« plus drogués qu’alcoolisés » semble indiquer le tenancier). Au départ, tout se passe bien avec les personnes présentes dans l’établissement, dont de nombreux jeunes de 16-17 ans qui jouent aux fléchettes, au flipper, dans une ambiance bon enfant.

Les trois individus, dont un mineur, commandent à manger, et à boire, et se mettent au fur et à mesure de la soirée à importuner les clients, qui partent, petit à petit. Le tenancier, affairé derrière son bar, ne s’en rend pas compte directement. Mais vers 23 h, les hommes se présentent au comptoir, et commencent à être menaçants. Le tenancier leur demande alors de quitter les lieux, ce qui provoque la furie et un déchainement de violence qui choque encore aujourd’hui Nicolas Troudet qui nous confie avoir eu réellement très peur, pour lui, mais surtout pour toutes les personnes encore présentes dans l’établissement.

Les stigmates de ce déchainement de violence

4 côtes cassées pour un voisin, un client poursuivi et attaqué avec une scie

Il ne parvient pas à se défaire des individus, ni à téléphoner, l’établissement étant en zone blanche, abandonnée des services téléphoniques. Les individus se mettent alors à tout casser, et à frapper ceux qui s’interposent. Ils iront même jusqu’à lyncher un voisin, croyant que le tenancier s’était réfugié chez lui. Plusieurs côtes cassées, la tête en sang, ne se souvenant plus de son âge, il sera pris en charge par les pompiers, grièvement blessé.

Mais le déchainement de violence ne s’arrête pas là : un client se fait poursuivre avec une scie par l’un des trois individus, qui le rattrape et le blesse, là encore grièvement. Le tenancier, réfugié dans la chambre froide de l’établissement, est parvenu entre temps à appeler la gendarmerie via son téléphone fixe et à fermer l’établissement profitant de la sortie des gens du voyage qui pourchassaient d’autres clients.

 

La gendarmerie nationale mettra…30 à 40 minutes pour arriver sur place. Autant dire que les trois individus auraient eu le temps de massacrer tout le monde.

Ils continueront à s’en prendre à l’établissement, à ses vitrines, puis finiront par partir après avoir été gazés à la lacrymogène par le tenancier. Sur la route, ils manquent de percuter les Gendarmes arrivant..enfin, dans l’autre sens, et qui les prennent en chasse… avant de faire demi-tour en s’apercevant que ces derniers s’engouffrent dans un camp de Gens du Voyage du côté de Pluméliau. La République française… forte avec les faibles, mais incapable de mettre hors d’état de nuire les voyous…

Du côté des victimes, 10 plaintes ont été déposées. Trois ont passé la nuit et une partie de la journée de vendredi à l’hôpital. Le tenancier est profondément choqué, meurtri par ce qu’il appelle « une scène d’horreur ».

La Gendarmerie nationale botte en touche

La Gendarmerie nationale, questionnée par nos soins sur sa passivité, et son abandon de personnes en danger, bottera en touche et nous expliquera… qu’elle ne peut pas communiquer, qu’une enquête est en cours.

Une enquête qui, une semaine après, n’a toujours rien donné, alors même que les individus venus semer la violence Au rendez-vous des pêcheurs sont identifiés. Ils ont même laissé une carte de visite en rentrant (il s’agit d’une société d’espaces verts immatriculée récemment dans le 56, dont la camionnette a été repérée à de nombreuses reprises ces dernières semaines à proximité de lieux cambriolés, ou dégradés, comme chez des agriculteurs, ou des chasseurs qui ont vu certaines armes dérobées).

Nicolas Troudet, bien que choqué, tient à rouvrir son commerce, mercredi soir. Et se sent soutenu par la population, lui l’enfant du pays, qui avait convié celle-ci à venir le soutenir dimanche soir. Ils étaient pas loin de 60, chasseurs, agriculteurs, locaux, révoltés par ce qu’il s’est passé. Révoltés aussi de se sentir si impuissants, face à des individus qui se pensent au-dessus des lois, et face à qui les autorités de la République ont peur.

« Cerise » sur le gâteau, la première question posée par un Gendarme juste après le déchainement de violence (des gendarmes qui ont laissé les pompiers arriver en premier, les mettant là aussi en danger) concerna… le pass sanitaire. Ainsi, il posa la question à Nicolas Troudet à savoir si ce dernier avait contrôlé, dès leur entrée, le pass sanitaire de ces individus : « vous imaginez la scène, moi, mes 70kg, demandant à trois individus baraqués entrant dans mon établissement et se montrant plutôt chaud leur pass sanitaire ? On marche sur la tête ».

La population locale est en colère. Les témoignages recueillis font état d’une population qui parle y compris d’assurer sa sécurité elle-même étant donné qu’elle est clairement abandonnée par les autorités, tandis que la jeunesse locale ne peut même pas bénéficier d’établissements pour s’y détendre ou y construire une vie sociale, la ruralité qui se meurt n’intéressant manifestement plus nos autorités.

Reste à voir désormais ce que donnera l’enquête : les individus identifiés seront-ils interpellés ? Les autorités vont-elles faire en sorte que les Gens du voyage, dont un camp est à proximité de Baud, ne mènent pas des opérations de représailles contre la population ? Permettront elles que le tenancier du au rendez vous des pêcheurs puisse assurer sa mission, quasi de service public vu l’abandon de la population locale, en maintenant son établissement ouvert en toute sécurité (la vraie, pas la question de savoir si telle ou telle personne possède son pass sanitaire) ?

Cette violente agression, et les réponses qui y ont été données jusqu’ici, témoignent en tout cas d’une ambiance et d’une époque particulièrement triste et délétère… Qui viendra en aide à la ruralité abandonnée ? »