Ce haut-gradé, qui n’a pas été encore jugé, est mis en cause dans l’un des scandales les plus retentissants du quinquennat Macron : l’affaire Benalla, dont la présence en tenue de policier lors d’une manifestation n’était que la mise en bouche. En effet, dans l’enquête qui a suivi (elle eut lieu à cause de l’emballement médiatique), il y eut toutes sortes d’« anomalies », c’est-à-dire de complicités policières avec le principal mis en cause, probablement pour plaire à Macron.
Ce commissaire, donc, reçoit une magnifique promotion :
« L’arrêté a été signé de la main du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin le 15 juin. Il promeut Laurent Simonin au grade de commissaire général, le plus haut du corps des commissaires. Laurent Simonin, ancien chef d’état-major de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) à la préfecture de police, est pourtant mis en examen depuis juillet 2018 dans la procédure « Benalla » pour « violation du secret professionnel » et « détournement d’images issues d’un système de vidéoprotection ».
Homme clé de l’affaire, il avait été suspendu dans un premier temps durant quatre mois et « dégradé » de son titre de contrôleur général, l’un des plus importants grades de la police nationale. Il avait par la suite été nommé à Dreux en secteur prioritaire, avant de rejoindre Mayotte il y a quelques mois. […] » (source Le Point)
Le Ministère de l’Intérieur explique que c’est grâce à ses états de service ces dernières années. Ce qui ne convainc personne, à commencer par le journaliste spécialiste de la police au Point, qui suppute sobrement un lien avec la franc-maçonnerie. Dont est membre l’ambitieux Benalla, d’ailleurs.
En tout cas, cette promotion fait forcément penser à une récompense pour services rendus, ou comme cadeau pour acheter un silence.
Bref. Y en a-t-il encore qui attendent quelque chose de propre de ce régime ?