Vous avez peut-être entendu parler de l’« Affaire Médiator », du nom d’un médicament commercialisé par les « laboratoires » Servier depuis 1976, en particulier pour les malades du diabète.
La commercialisation s’est arrêté en 2009 grâce à l’acharnement d’un médecin. S’en sont suivis dix ans de procès pour arriver à ce verdict :
« Les laboratoires Servier ont été condamnés lundi 29 mars à Paris à 2,7 millions d’euros d’amende pour «tromperie aggravée» et «homicides et blessures involontaires» dans le scandale sanitaire de leur médicament Mediator, tenu pour responsable de plusieurs centaines de décès. […] Jean-Philippe Seta, l’ex-numéro 2 du groupe pharmaceutique et ancien bras droit du tout-puissant Jacques Servier, décédé en 2014, a lui été condamné à quatre ans d’emprisonnement avec sursis.
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), jugée pour avoir tardé à suspendre la commercialisation du Mediator, a été condamnée à 303.000 euros d’amende. Le tribunal correctionnel a estimé que l’Agence avait «failli dans (son) rôle de police sanitaire et de gendarme du médicament» et lui a infligé la peine maximale de 225.000 euros pour «homicides et blessures involontaires» par négligence, à laquelle s’ajoutent des peines d’amendes contraventionnelles à hauteur de 78.000 euros.» (source)
A l’heure du Covid, voici qui tombe mal pour l’industrie pharmaceutique, qui suscite de plus en plus de méfiance chez les Français.
Cela ne va pas accroître non plus la confiance envers l’Agence nationale de sécurité du Médicament, qui valide actuellement, face au Covid, des « vaccins » (plus exactement des traitements ARN) dont on ne connait pas les effets secondaires.
Précisons que 2,7 millions d’euros d’amende pour un groupe pharmaceutique qui affiche un chiffre d’affaires de 4,6 milliards d’euros et un résultat net de 626 millions d’euros en 2019/2020, ce n’est probablement pas très dissuasif…