Un radar de chantier flashe 2.500 fois par jour

Les escrocs de la « sécurité routière » sont heureux d’annoncer qu’un de leurs radars de chantier a flashé près de 2 500 fois par jour depuis le début du mois de juillet… Les nouvelles techniques pour racketter les Français sont  diablement efficaces. Et pourtant plus de la moitié des radars ne sont pas placés dans les zones accidentogènes… Comme dirait Colluche : « Quand vous voyez un flic dans la rue, c’est qu’y a pas de danger. S’il y avait du danger, le flic serait pas là ». La volonté est bien de faire rentrer de l’argent dans les caisses, rien d’autre.

Deux de ces radars, censés inciter les automobilistes à réduire leur vitesse dans des zones de danger immédiat lié à un chantier, ont été installés en France pour la première fois en juillet 2015. Il devrait y en avoir 150 d’ici 2016.


L’un de ces deux radars, mis en service le 4 juillet sur un chantier de l’autoroute A6 dans le sens Paris-province à hauteur de Fleury-en-Bière (Seine-et-Marne), « a enregistré en moyenne près de 2.500 messages d’infractions par 24 heures » depuis son inauguration, a déclaré la délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR).

Ce radar avait été inauguré par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans une zone où la vitesse autorisée passe successivement de 130 km/h à 110 km/h puis à 90 km/h et enfin à 70km/h. Le radar autonome est placé à un endroit où la vitesse est limitée à 70 km/h.

Le second radar, mis en service le 7 juillet en Bretagne sur un chantier de la départementale 177 à la hauteur de le commune de Sainte-Marie (Ile-et Vilaine), a lui, flashé en moyenne 135 fois par 24 heures, selon la DSCR. Ce radar a été mis en service sur une route départementale où la limitation de vitesse passe de 90 km/h à 70 km/h puis 50 km/h. Le radar autonome est sur une zone limitée à 50 km/h.

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