Quand les bons sentiments ne suffisent pas…
Des « activistes environnementaux » qui ont pénétré dans la ferme d’Eden Valley (Minnesota, Etats-Unis) dans la nuit du 16 juillet et libéré plus de 30.000 visons de leurs cages n’avaient pas pensé au fait que ces animaux sont nés et ont été élevés en captivité. Ils avaient donc peu de chances de survivre dans la nature et des milliers ont déjà été retrouvés morts aux alentours de la ferme, victimes de déshydratation ou de stress. Environ 38.000 visons étaient élevés dans cet établissement, dans 20.000 cages.
«J’aimerais que ceux qui ont fait ça viennent nous aider à récupérer les visons morts», a déploré Dan Lang, propriétaire de la ferme, aux journalistes du St Cloud Times. Il considère que les personnes responsables de l’effraction ont condamné les petits mammifères à mort:
«Il y a des bagarres maintenant, car des animaux qui ne devraient pas être ensemble se retrouvent dans la même cage. Il y a des mamans visons qui ne sont plus avec leurs bébés. Mais comme ils étaient tous en liberté, on ne savait plus où allait chaque vison. On a essayé d’en ramener autant que possible, mais on a dû les remettre au hasard dans les cages. Et maintenant, ils s’entretuent. Et ils continuent à mourir à cause du stress.»