Le Figaro, comme tous les gros médias, pleurniche sur la mise à mort plus lente que prévue d’un criminel afro-américain : Clayton Lockett. Et le message habituel contre l’horreur de la peine de mort est à nouveau distillé.
Au lieu de mourir en quelques minutes après une injection, il aura mis 40 minutes. Ce qui n’était pas prévu dans la peine.
Les gros médias multiplient les lignes à propos de cet « incident » mais s’attardent peu sur les motifs de condamnation de l’individu qui a expiré (et expié ici-bas un peu plus que prévu).
Clayton Lockett avait été condamné à mort en 2000 pour le viol et le meurtre d’une jeune femme, blanche évidemment.
Il l’avait enlevée, frappée, violée et enterrée vivante.
Les médias se réjouissent par la même occasion du sort d’un autre condamné, qui devait expédié ad patres le même soir mais dont l’exécution a du coup été reportée.
Charles Warner a lui été condamné en 1997 pour le viol et le meurtre de la fillette de 11 mois de sa compagne.
« Son crâne, de la mâchoire et les côtes étaient fracturées. Son foie a été lacéré, la rate et les poumons ont été meurtris », ce qui a entraîné la mort du bébé entre une et trois heures après.