« La fillette et son père devaient être expulsés le 12 novembre, à 10h10, vers Venise, conformément au « règlement de Dublin » qui confie l’étude de la demande d’asile au pays d’entrée en Europe, en l’occurrence l’Italie pour cette famille. »
Or, une pétition a été lancée par l’eurodéputé cosmopolite Raphaël Glucksmann contre l’expulsion vers l’Italie de Samira, scolarisée en Seine-et-Marne (et, de fait, son père, qui est avec elle et que la loi ne permet pas de les séparer).
Soutenue par tout un tas de vedettes étrangères à papiers français (l’acteur Omar Sy, l’écrivain Leïla Slimani, Najat Vallaud-Belkacem, Dany Boon, Michel Drucker…) et de gauchistes, la pétition avait recueilli plus de 150 000 signatures…
Et elle vient d’obtenir gain de cause grâce au funeste Castaner :
« Après étude du dossier par le préfet de police et en lien avec ses services, nous avons demandé que la mesure de transfert ne soit pas exécutée », a tweeté samedi le ministre de l’Intérieur tabasseur de Français.
On notera l’admirable façon dont ces gens et les médias complices ont présenté et mis en scène cette histoire (storytelling en anglais).
« Samira a 10 ans. Elle a fui son pays avec ses parents pour échapper à l’excision. Elle va être expulsée ce 12 novembre. Samira a survécu a la violence de l’enfer libyen. Elle est une rescapée des opérations de sauvetage en Méditerranée. Au cours de la traversée, elle a perdu sa maman », écrivait Raphaël Glucksmann (Place publique) à l’attention du préfet de police de Paris dans le texte de la pétition.
On ne sait pas ce qu’il en est réellement de sa mère mais ce qui est sûr, c’est qu’en Côte d’Ivoire, ce sont les parents qui font exciser les enfants, ce n’est pas la société qui les oblige.
Donc, en réalité, on fait croire que l’enfant a fui l’Afrique à cause de l’excision et qu’il faut la garder ici avec sa famille, alors que c’est son père qui veut la faire exciser, et qu’on va garder ici !
On marche sur la tête !