« Vous êtes à l’hôpital de Rafah, situé dans la bande de Gaza lors de la guerre de l’hiver 2008-2009. Des ambulances vous amènent 22 corps portant tous le nom d’Al-Daya. Les ambulanciers et les membres survivants de la famille vous déclarent qu’il s’agissait d’un bombardement classique. La mort de chacun d’entre eux a été constatée. Quelle est ou quelles sont les qualifications des crimes perpétrés (crime de guerre, crime contre l’humanité, crime de génocide) ? Argumentez votre position en vous basant sur les définitive des différents crimes. »
Cette question de médecine humanitaire, posée mardi 12 juin par le professeur Christophe Oberlin aux étudiants de la Faculté de Médecine de l’hôpital Bichat, à Paris lors d’un examen, ne manque pas de courage mais déclenche la polémique.