Un exemple supplémentaire du danger de ne pas conserver sa souveraineté dans tous les domaines. Si le gouvernement français devrait obtenir des institutions technocratiques de l’UE, à force de pleurnicheries, la possibilité de faire rouler les trains, quelles seront les contreparties exigées ?
Trouvé sur le Parisien : « La présidente de région Valérie Pécresse a écrit à Emmanuel Macron pour lui demander d’intervenir auprès de l’Union européenne. De nouvelles normes empêcheraient, dès juin, 100 trains neufs de rouler. Un couac à 1 milliard d’euros.
« Ubuesque ». C’est ainsi que Valérie Pécresse qualifie la situation qui pourrait priver les Franciliens de 100 trains de banlieue tout neufs, à partir du 16 juin. La présidente LR de la région et d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) a écrit vendredi dernier à Emmanuel Macron pour lui faire part de son « inquiétude », et demander au gouvernement « une action immédiate et vigoureuse auprès de la Commission européenne ».
En cause : l’entrée en vigueur en juin prochain de plusieurs nouvelles directives européennes, le « 4e paquet ferroviaire ». En vertu de ces nouvelles normes, plus de 100 rames du train Francilien, conçu par Bombardier, pourraient se voir refuser par le ministère des Transports « une immatriculation et donc l’autorisation de circuler sur le réseau, et cela sans aucun motif relatif à la sécurité », écrit Valérie Pécresse, dans ce courrier que nous avons pu consulter. »