Valeurs Actuelles, Minute et Rivarol exclus des aides à la presse

La République prive la presse patriote de subventions au nom du pluralisme et de la liberté d’expression. S’il n’y a rien à attendre des fanatiques qui gèrent notre pays, ils montrent chaque jour, un peu plus la haine qu’ils vouent à la France. L’argent est le nerf de la guerre, et le gouvernement étend ainsi un peu plus sa main mise sur la presse papier.

Trouvé sur Ouest-France : « Les aides à la presse sont étendues à 50 titres ne dépassant pas les 300 000 exemplaires, mais Valeurs Actuelles, Minute et Rivarol en sont exclus après leur condamnations.

  Le gouvernement a étendu les aides à la presse au titre du pluralisme d’opinions à une cinquantaine de titres, allant du Monde Diplomatique à Témoignage Chrétien, sauf ceux condamnés pour incitation à la haine ou à la violence, ce qui exclut notamment Valeurs Actuelles. 

Ces subventions, destinées aux publications nationales généralistes aux faibles ressources publicitaires (moins de 25 % de leurs recettes), étaient jusqu’ici réservées aux quotidiens – concrètement L’Humanité, Libération et La Croix. Un décret du ministère de la Culture paru ce week-end étend ces aides aux autres périodiques (hebdos, quinzomadaires, mensuels, trimestriels), ce qui devrait bénéficier à 40 ou 50 titres.

Rien non plus pour Charlie Hebdo

Deux conditions : ne pas dépasser les 300 000 exemplaires et ne pas avoir été condamné pour racisme, antisémitisme ou incitation à la haine ou à la violence au cours des cinq dernières années. Cette dernière condition exclura notamment Valeurs Actuelles, un des dix grands magazines généralistes français, condamné pour provocation à la haine contre les Roms en mars.

Ou encore des publications moins importantes comme Minute, condamné en 2014 pour incitation à la haine homophobe, ou Rivarol, condamné pour provocation à la haine antisémite, deux publications marquées à l’extrême-droite.

Cette aide, imaginée au départ pour aider des titres en difficulté comme Charlie Hebdo, ne concernera pas non plus le journal satirique car il dépasse la barre des 300 000 exemplaires depuis l’attentat qui a décimé sa rédaction en janvier dernier. 

4 millions d’euros

L’extension des aides avait été décidée en janvier par la ministre de la Culture Fleur Pellerin au vu des difficultés de certains titres « qui participent du débat démocratique, nourrissent la conversation nationale et font donc vivre la République ».

Des titres de tous bords en bénéficieront, comme Pèlerin Magazine ou Causette, dont certains – comme TerraEco – sont en redressement judiciaire. Fleur Pellerin a dégagé 4 millions d’euros sur le budget 2 015 de son ministère pour pouvoir soutenir ces journaux jugés « essentiels à la vitalité de démocratie », a précisé le ministère.

« Cette réforme qui se concrétise, c’est un signe politique fort de mon soutien, du soutien de ce gouvernement, au pluralisme et à la liberté d’expression », a déclaré la ministre à l’AFP. »

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