La mode alimentaire « vegan » et la philosophie qui sous-tends, se développent à une vitesse considérable dans une société en manque de repères. Certes, la révolution alimentaire qui s’opère depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale est probablement inédite dans l’histoire de l’Homme. La consommation excessive de viande et de produits industriels transformés se sont substitué aux légumes et à la préparation de produits bruts. Mais le végétalisme militant actuel, est une réaction largement excessive qui doit être dénoncée. Ci-dessous un article intéressant sur les repentis du végétalisme.
« J’ai toujours eu une grande conscience de la maltraitance des animaux, c’était ma bataille. Sauf que mon corps ne l’a pas supporté. » Après huit années de véganisme, Sara a fini par craquer. Non par plaisir, mais par nécessité. Elle a donc repris ses anciennes habitudes, et ce soir elle a même prévu de manger une bonne entrecôte. Petit bilan de ce come-back alimentaire inattendu.
Ils ne sont pas nombreux, les anciens vegans à bien vouloir se confier. Nicolas Aubineau, diététicien nutritionniste du sport, y est habitué: « Ils souhaitent rester dans l’anonymat », nous confie-t-il. Les causes de ce mutisme général sont multiples: certains anciens vegans disent avoir été victimes d’insultes et de menaces, de la part d’internautes vegans suite à leur retour parmi les « viandards ». D’autres, semblent tout simplement mal vivre ce choix et préfèrent rester dans l’ombre. Une réaction qui s’explique par une peur d’être jugé, voire rejeté, accompagnée bien souvent d’un sentiment de honte et de frustration: « Il faut sortir du troupeau mais cela reste très difficile pour les vegans car ils s’identifient au groupe. Lorsqu’ils le quittent, leurs repères s’effondrent », explique le diététicien.
D’ailleurs, lorsque l’un de ses patients doit faire le deuil de ce régime, la prise de conscience est souvent longue: « On ne voient les effets néfastes du véganisme qu’après. Et lorsque l’on fait les comptes, les patients voient bien que ça a foiré », confirme-t-il. Rares sont donc les personnes qui mangent de nouveau de la viande par choix. La majorité se résout à le faire par nécessité, comme nous l’explique Sara, 25 ans, vegan depuis 2008, et qui a dû reprendre des protéines animales suite à des graves problèmes de carences: « Pour moi, ce type d’alimentation n’a pas fonctionné. Mais si j’avais pu, j’aurais continué ma bataille ».
« Je n’ai jamais imaginé que la façon de me nourrir pouvait nuire à mon corps à ce point », affirme la jeune femme. Et elle n’est pas la seule. Beaucoup d’anciens accros aux graines et légumes nous confient avoir pensé à tout pour résoudre leurs problèmes de santé… sauf à regarder dans leurs assiettes. Imaginer que son alimentation ultra saine puisse être nuisible est en effet difficile à concevoir: « Pour moi, mon alimentation n’était pas mauvaise. Je pensais juste que c’était une dépression, puisque je n’arrivais plus à sortir ni à faire de sport. À un moment j’ai même cru que je ne voulais plus vivre », avoue Sara. Une fatigue et un état de faiblesse extrêmes, qui provenaient selon elle, « du stress, de la vie, ou encore de l’amour ». Cette ancienne végétalienne pointe du doigt le manque d’informations: « J’ai commencé à être vegan sans aucune éducation et je manquais clairement de protéines végétales », reconnaît-t-elle. D’autant que « beaucoup de personnes le font pour les mauvaises raisons. Cela fait super cool d’être vegan et puis beaucoup de filles le font pour maigrir », ironise-t-elle.
Qui dit groupe, dit appartenance. Et qui dit appartenance, dit différence. C’est à partir de là que commencent les problèmes. « Quand on est vegan et invitée à un dîner, on devient la paria, la chiante, la fille qui ne mange que des graines », s’exaspère Amandine, mannequin et ancienne vegan qui a réintroduit la viande dans son régime pour des raisons sportives. Elle mange en effet un peu de poulet, tous les dix jours, la solution qu’elle estime être la bonne pour garder des muscles en bonne santé. Et malgré cette légère entorse carnivore, Amandine tient à dénoncer les idées reçues que subissent les vegans: « On pense toujours que manger vegan n’est pas synonyme de gourmandise. C’est faux. Mes invités se régalent avec mes burgers et nuggets végétaux », affirme-t-elle.
Pour Debora, une étudiante en journalisme âgée de 22 ans, l’histoire est différente. C’est l’aspect social qui aura eu raison de ses convictions: « Pour moi, la charcuterie, le fromage, c’est lié à notre culture et à des moments de partage. Or, cela est très difficile aujourd’hui de trouver une offre vegan et végétarienne dans les bars… Du coup, tu t’isoles ». Après seulement seulement deux mois de véganisme, la jeune femme a abandonné. Certaines situations prouvent d’ailleurs à quel point il est délicat de mettre son entourage au diapason de son mode de vie: « Un jour, au repas de Noël, les parents d’une amie avaient préparé du poulet. J’ai donc dû faire une concession et j’en ai mangé. Je n’ai pas voulu créer de scandales », confesse Sara. Être à la marge peut donc s’avérer compliqué: « C’est un problème pour les autres, mais pas pour moi. C’est l’entourage qui a des blocages et qui déclare: “Au secours, elle est végétarienne, qu’est ce que je vais bien pouvoir cuisiner!” », ironise Sara.
Mais pourquoi se faire tant de mal en ingérant de la viande au lieu de parier sur d’autres protéines animales ? Selon Nicolas Aubineau, ce retour brutal au régime carnivore s’explique. « En réalité, les vegans peuvent passer directement à la case végétarienne large et c’est d’ailleurs ce qui se passe le plus souvent. Les protéines et les micronutriments du poisson, des œufs, des crustacés et des coquillages suffisent amplement. Redevenir carnivore est donc plus rare, mais cela arrive lorsque des personnes ont suivi un régime vegan par effet de mode. » Les anciens puristes préféreront donc plus naturellement aller vers le poisson que la viande, même si les deux aliments ne se valent pas. « Certains éléments essentiels, tel que le collagène, ne se trouvent que dans la viande », rappelle Bruno Lacroix, expert en nutrition et conférencier en médecine fonctionnelle.
Source : Slate
La plupart des centenaires ont toujours mangé de tout, comme le dit Saint Paul à Thimothée, : mange de tout ce qui se vent au marché.
Le reste n’est qu’un fanatisme sectaire et imbécile.
Et si on parlait de végétaliens (un mot français), plutôt que de vegans (un mot anglais) ?
Petite contribution à cet article. Plasticienne engagée, j’ai réalisé une série de dessins intitulée « Pouvoir d’achat » .
Absurdité et cynisme des mots utilisés pour l’étiquetage des barquettes de viandes. Cette série de dessins aux crayons de couleur reprend mot pour mot les étiquettes des communicants de l’agroalimentaire.
> A découvrir : https://1011-art.blogspot.fr/p/dessein.html
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Nous au MLFVB (mouvement de libération de la filière viande de boucherie) avons lancé une petition, (presque 200 signature à la mi novembre) pour empêcher ces éco-terroristes de vég-ânes de continuer à nuire, à rendre malade leur gosses, leur chients et chat et à commettre des atrocité, comme détérer des dépouilles domnivores ou massacrer des volailles en essayant de les voler…ici signer…NON à LA CHIASSE VERTE :
https://www.change.org/p/l-onu-pour-que-le-v%C3%A9ganisme-soit-consid%C3%A9r%C3%A9-comme-une-secte-dangereuse-pour-l-humanit%C3%A9
Collagène que dans la viande ? La il faut m’expliquer…