Violences anti-catholiques : un journaliste de Sud-Ouest condamné

A la suite de la diffusion de l’émission « Les Infiltrés » sur France 2, qui prétendait dénoncer les dérives du milieu catholique bordelais, le journal Sud Ouest s’en était donné à cœur joie. Relatant notamment les initiatives douteuses de politiciens avides d’un renom immérité, le principal journal régional avait publié de nombreux articles qui, faute d’éléments probants, poursuivaient l’assaut médiatique mené au pas de charge contre une communauté religieuse bien moins choyée que d’autres.

On aurait donc pu s’attendre à ce que ledit Sud-Ouest se fasse l’écho de l’audience qui s’est tenue le mardi 6 juillet devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. Deux « jeunes » étaient poursuivis pour avoir, quelques jours à peine après la diffusion de l’émission « Les Infiltrés », dégradé à grands coups de pavés la vitrine de la librairie catholique située face à l’Eglise Saint-Eloi (photo). La sentence fut d’une clémence surprenante. De quoi permettre aux deux prévenus de ressortir le sourire aux lèvres et le casier judiciaire blanc comme neige, de quoi faire un petit article en encart dans le grand journal régional, à propos d’une affaire que les élus locaux (Michèle Delaunay et Noël Mamère en tête) voudraient bien ne pas voir retomber comme un soufflé. Mais rien, silence radio. Lapidez, y’a rien à voir.

Et pourtant, Sud-Ouest avait bien un envoyé spécial à l’audience. Car si l’un des deux jeunes, dénommé Matthieu Rouxel, est un moniteur d’auto-école parfaitement inconnu, l’autre, baptisé Clément Beuselinck-Doussin (photo), qui se présente comme étudiant en sciences humaines est surtout… collaborateur du journal Sud-Ouest, dans lequel il signe régulièrement des articles ! Grand amateur de déontologie journalistique, Beuselinck-Doussin a reconnu à la barre s’être interrogé sur la validité des méthodes employées par l’émission « Les Infiltrés », avant d’aller, accompagné de son comparse, balancer une bonne quinzaine de pavés sur la vitrine d’une librairie, avec une violence telle que le verre feuilleté anti-effraction n’a pas résisté. Après tout, quand on est né un 14 juillet, on a la révolution dans le sang.

A l’audience, les Pieds Nickelés ont joué profil bas. Défendus par Me Pierre Landete, avocat habituel de réseaux d’étrangers clandestins, ils ont reconnu avoir agi sous l’emprise de l’alcool. Aucun rapport avec l’émission, diffusée quelques jours avant ? Ils en avaient parlé, mais étaient surtout ivres : les Imbibés avaient pris le relais des Infiltrés. La queue entre les jambes, ils ont demandé pardon au propriétaire de la librairie et proposé de le dédommager. Au point d’attendrir le tribunal qui, intimant à l’avocat de la partie civile de limiter sa plaidoirie aux seuls dommages-intérêts, a finalement déclaré Beuselinck-Doussin et Rouxel coupables… tout en les dispensant de peine (même pas un petit stage de citoyenneté !), et a limité la condamnation au seul remboursement des dégâts (qui avaient déjà été remboursés par l’assurance). Pas de préjudice moral, pas de trouble à l’ordre public. Une condamnation a minima qui aurait sans doute suscité l’indignation de Sud-Ouest si la librairie avait vendu moins de Bibles et plus de Corans. La partie civile n’exclut pas de faire appel.

Mais au-delà du fait divers, c’est une question d’ordre éthique qui est posée : une personne condamnée pour des faits à connotation politique peut-elle légitimement poursuivre une activité de journaliste ? On se souvient du cas d’un journaliste viré (sans condamnation) de France Inter pour avoir cité la presse de droite nationale. Le journal Sud-Ouest aura-t-il le courage de signifier à un activiste d’extrême-gauche condamné pour avoir mené sa petite Intifada que sa présence décrédibilise toute la rédaction ? Au journal, et surtout à ses lecteurs, de le dire.

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8 commentaires concernant l'article “Violences anti-catholiques : un journaliste de Sud-Ouest condamné”

  1. Je ne comprends pas trop le titre de l’article.

    Ce sinistre cathophobe n’a pas été condamné, puisqu’il est « dispensé de peine« , et il est ressorti du tribunal « le sourire aux lèvres et le casier judiciaire blanc comme neige ! C’est même une honte que des actes d’une telle violence soient jugés de cette manière. D’autant plus scadaleux quand on se souvient que Michel Lajoye a été condamné à la perpétuité et a passé plus de 20 ans de sa vie en prison pour avoir jeté un pétard dans un café, ce qui avait occasionné moins de dégâts qu’ici, puisque les assurances n’avaient rien eu à rembourser tant le préjudice du propriétaire était minime.

    Finalement dans ce jugement, on voit un blanc seing accordé par la justice franc-maçonne aux ennemis de l’Eglise et de la nation.

  2. Une journée nationale à la gloire de RIVAROL va être prochainement créée. Qui veut y participer? Une propagande de chaque minute y sera faite le jour-là, un achat double de notre hebdo préféré et d’autres actions que chacun de vous pourra proposer!
    Qui vive?

  3. Le triste sir se serait attaqué à une synagogue qu’il ne serait plus journaliste et bien au chaud pour quelques temps en prison, deux pavés deux mesures.

  4. Quand le 4éme pouvoir, est totalement lié au 3 premiers( qui sont déjà lié entre eux)…

    Bienvenue en France « républicaine ».

  5. Pour info, le « journaliste » Clément Beuselinck-Doussin travaille toujours au Sud-Ouest (ainsi qu’à Sud Radio) !

  6. Cette inénarable presse régionale, interchangeable de « Sud-Ouest » à « Paris-Normandie », en passant par « le Maine libre » ou « Midi Libre », (beaucoup de »libres » d,ailleurs, véritable oxymores).

    Véritable refuge de toute l’hypocrisie FM des gros notables de province.

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