Préalable aux négociations de paix ? Pression importante de la communauté internationale ? Coût faramineux de l’opération ? Pertes au sol trop nombreuses ? Vladimir Poutine vient d’annoncer le retrait de ses troupes de Syrie à partir du 15 mars. Néanmoins, ce retrait ne concernerait pas les forces navales et aériennes. Si l’aviation russe continue de bombarder les rebelles et les jihadistes, l’armée arabe syrienne peut stabiliser ses positions. Sans couverture aérienne efficace, de nouvelles défaites sont à prévoir pour l’armée de Bachar. Toujours est-il que la décision est soudaine et inattendue.
Vladimir Poutine a ordonné aux forces militaires russes de se retirer de Syrie, lundi 14 mars, estimant que l’intervention militaire avait largement accompli ses objectifs. Lors d’une réunion au Kremlin avec ses ministres de la Défense et des Affaires étrangères, le président russe a annoncé que le retrait commencerait dès mardi.
Bachar al-Assad d’accord avec la décision russe
Les bases navales et aériennes russes en Syrie continueront à opérer normalement, a précisé Vladimir Poutine. Il a par ailleurs affirmé qu’il souhaitait que la Russie amplifie son rôle dans les discussions qui doivent déboucher sur un accord de paix en Syrie.
Vladimir Poutine a informé Bachar al-Assad du retrait de ses troupes par téléphone, a annoncé le porte-parole de la présidence russe, Dimitry Peskov. Selon le Kremlin, Bachar al-Assad aurait fait savoir qu’il était d’accord avec la décision russe.