Voici les vœux d’un « archevêque », celui de Rouen, Jean-Charles Descubes.
Ils sont emblématiques – presque caricaturaux – de ce clergé français moderniste (en rupture avec la Tradition catholique), remplaciste, laïcard, mélangeant tout…
Évidemment, dans son pénible bla-bla social, digne d’un médiocre politicien, il ne mentionne à aucun moment ni le Christ, ni Dieu, ni la sainte Vierge…
« L’année 2014 s’achève dans un climat morose lié aux difficultés économiques et aux tensions internationales. A travers le monde comme dans notre pays, nombreux sont ceux qui n’auront pas vécu dans la joie les récentes fêtes de Noël.
Et, dans le même temps, nous avons été témoins d’attentions délicates et de gestes de solidarité. On se sent instinctivement plus paisible et proche des autres pendant cette période.
Que sera l’année 2015 ? Beaucoup la voient arriver sans illusion.
Les contraintes mondiales donnent l’impression que les lieux de décision sont trop éloignés des préoccupations quotidiennes qui ne semblent guère prises en compte. Il est important que les dirigeants gardent une vraie proximité avec leurs administrés. Si les études et les prospectives sont indispensables, les rencontres directes le sont également.
La résolution des conflits internationaux nous dépasse avec des avancées comme le rétablissement des liens entre les Etats Unis et Cuba, et des situations douloureusement problématiques en Ukraine, au Proche Orient, en Centre Afrique …
Et cependant il dépend aussi de nous que 2015 soit une année heureuse :
-En se faisant confiance sans se laisser aller aux peurs toujours mauvaises conseillères. Elles naissent lorsque l’on regarde les autres avec des préjugés ou qu’on les enferme dans des schémas préétablis. A l’inverse l’accueil et la bienveillance dans nos familles, dans nos quartiers, dans nos activités quotidiennes construisent la confiance.
-En se mettant au service de la paix : différente de l’absence de conflit, elle cherche à procurer à chacun une juste et digne place. Quand se côtoient le luxe et la pauvreté, faut-il s’étonner que surgissent des violences ?
-En ayant l’audace et le courage de consentir aux réformes qu’imposent les défis économiques et environnementaux à relever. La solidarité avec nos proches, avec les peuples du monde et avec les générations à venir est une invitation à trouver la bonne mesure entre la satisfaction des besoins vitaux et le désir de posséder toujours plus.
D’ailleurs dans le climat incertain que nous connaissons, brillent des lieux de stabilité et d’espérance : la famille dont tous les sondages se plaisent à noter combien nous y sommes tous attachés ; les élans spontanés de générosité lorsque surviennent des catastrophes ; sans oublier les initiatives individuelles et associatives, les élans artistiques qui rendent plus humain et plus fraternel notre vivre ensemble.
Chacun peut apporter sa pierre et sa voix, si petites soient-elles, pour construire un monde de relation plutôt qu’une société de haine et d’opposition, et pour donner autour de soi le goût de vivre. Demain n’est pas aussi noir qu’on l’imagine. »
Source Riposte catholique