Quand les grandes entreprises ont atteint le statut de quasi-monopole, elles mettent en œuvre leur activisme idéologique totalitaire, au service du Nouvel Ordre Mondial.
Lu chez le Siècle digital :
« En avril dernier, YouTube lançait une fonctionnalité de fact-checking aux États-Unis, cela pour vérifier la nature des informations partagées sur la plateforme. Et c’est aussi pour lutter contre la prétendue « désinformation » que le réseau social appartenant à Google a fait le choix, entre avril et juin, de supprimer 11,4 millions de vidéos. Un record en si peu de temps puisque durant le premier trimestre 2020, seules 6,1 millions de vidéos avaient été modérées.
YouTube a utilisé des algorithmes plutôt que ses modérateurs
En raison du Covid-19, YouTube n’a pas pu compter sur ses modérateurs humains, confinés à leur domicile. Dans un article de blog, YouTube précise donc avoir été « obligé de choisir entre une sous-application potentielle et une sur-application potentielle », et indique « Parce que la responsabilité est notre priorité absolue, nous avons choisi cette dernière – en utilisant la technologie pour aider exécuter une partie du travail normalement effectué par les modérateurs ».
Recourir à un algorithme pour modérer les vidéos postées sur YouTube a donc permis à la plateforme d’accélérer son rythme de travail. En effet, sur la même période, l’année précédente, YouTube n’avait supprimé que 9 millions de vidéos. C’est donc plus de 2 millions de vidéos supplémentaires qui ont été modérés.
Et la plateforme devrait continuer sur cette voie. Google, la société mère de YouTube, avait annoncé en mars que le travail à domicile serait de rigueur jusqu’à la fin de l’année à cause du Covid, et plus récemment jusqu’en juillet 2021. Le recours à l’algorithme pourrait donc durer autant de temps.
Les créateurs de contenus plus susceptibles de voir leur travail bloqué
En décidant d’utiliser un algorithme pour modérer le contenu publié sur la plateforme, YouTube savait visiblement que des vidéos seraient modérées par erreur, et que cela allait engendrer plus de sollicitations de la part des créateurs de contenus. Et effectivement, le nombre d’appels suite à des suppressions de contenus est passé de 166.000 vidéos concernées au premier trimestre à 325.000 au second. Suite à cela, le nombre de vidéos remises en ligne a également fortement évolué, passant de 41.000 à 160.000.
Finalement, l’automatisation du processus de modération de YouTube montre bel et bien qu’un algorithme effectue son travail rapidement, en manquant cependant de précision. Cette dernière rend l’homme indispensable dans le processus. Il reste cependant à savoir si les algorithmes pourront, un jour, être aussi précis que l’homme et ainsi les remplacer dans les tâches de modération. »