Un sociologue, Charles Gueboguo, explique comment, avant la colonisation, la sodomie était pratiquée dans les rites de passage de certaines ethnies.
D’après lui, il fut un temps où des peuples d’Afrique pratiquaient ou simulaient la sodomie entre hommes. Il s’agissait souvent d’un rite social marquant le passage à l’âge adulte et l’initiation à la sexualité.
«Chez les Kivaï, la pratique rituelle de la sodomie était courante et était socialement interprétée comme rendant les jeunes hommes plus vigoureux. Dans le Nord-Ouest de la Zambie, le rite Mukanda ou le rite de circoncision des garçons, était particulier. Les initiés mimaient souvent la copulation en se servant du pénis de l’initiateur le plus âgé. Cet acte était considéré comme rendant le sexe de l’initiandus plus fort, à l’instar de celui de l’initiateur.»
Quant aux femmes, Charles Gueboguo évoque entre autres son pays – citant respectivement les anthropologues français Philippe Laburthe-Tolra et camerounais Jean-Pierre Ombolo. «Le « Mevungu » chez les Beti et le « Ko’o » (l’escargot) chez les Bassa étaient des rites qui comprenaient des attouchements entre femmes ayant un caractère hautement homosexuel. D’après ses adeptes, le mevungu était présenté comme la « célébration du clitoris et de la puissance féminine ». Ce rite exclusivement féminin « comportait des danses qui parfois auraient mimé le coït et dans lesquelles les initiées ménopausées auraient joué le rôle masculin ».»
A leur arrivée, les méchants colons et les vilains missionnaires ont interdit les rites homosexuels – relations anales en première ligne. «La sodomie était un péché dans leur religion. Dès lors, ils n’ont eu de cesse d’inculquer leurs « valeurs » aux populations colonisées, en Afrique comme ailleurs. C’est ainsi, par exemple, que les lois anti-sodomie, renforcées en Angleterre à la fin du XIXe siècle par l’amendement Labouchère (qui fut appliqué notamment à Oscar Wilde), ont été exportées dans toute l’Afrique anglophone, mais aussi en Inde, en Australie… », explique Louis-Georges Tin, directeur du Dictionnaire de l’Homophobie (PUF).
Aujourd’hui, ces pratiques seraient assimilables à la pédophilie ou au viol.
La Question homosexuelle en Afrique – Le cas du Cameroun
Par Charles Gueboguo
(éd. L’Harmattan)
Aujourd’hui, ces pratiques seraient assimilables à la pédophilie ou au viol.
Ridicule. Vouloir comparer des cultures indigènes primitives à la notre relève de l’erreur scientifique.
Heureusement que le religions sont la pour proteger mon Anus.
Merci Dieu.
respectez les anus merde !
J’ai quitté mon Sénégal natal pour la France, car ici je peux maintenant faire l’amour entre hommes, sans craindre pour ma vie et la réputation de ma famille.
J’apprends ici qu’avant le colonialisme, c’était répandu et accepté en Afrique.
Quand les africains vont-ils se décoloniser de l’interdit de l’amour entre hommes, qu’on puisse rentrer à la maison?