Durant des années, des membres du CNRS (Jean-Pierre Chrétien, Jean-Loup Amselle, Catherine Coquery-Vidrovitch ou Elikia M’Bokolo), nièrent l’existence des ethnies. Puis, rejoints et dépassés par les évidences, ils attribuèrent l’origine de ces dernières à la colonisation. Comme si les Africains n’avaient pas eu d’identité avant l’arrivée des colonisateurs…
Aujourd’hui, comme il n’est plus question de nier l’évidence ethnique en raison de l’actualité, les « baise-cul » de l’idéologie officielle ont donc recours à la vieille méthode marxiste consistant à déconsidérer ad absurdum la thèse qu’ils attaquent en lui donnant un énoncé caricatural.
Sonia Le Gouriellec, « chercheuse » à l’IRSEM (Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire), publie ainsi dans Le Monde du 16 octobre 2017, un article archétypique en la matière intitulé « La lecture exclusivement ethnique des conflits en Afrique est fallacieuse ».
Or, nul esprit sensé n’a jamais écrit que l’ethnie explique tout. En revanche, ceux qui connaissent l’Afrique autrement que depuis l’algeco de la place Joffre, savent que rien ne s’explique sans l’ethnie…
Pour fonder sa dialectique, Sonia Le Gouriellec prend l’exemple du Rwanda, société qu’elle ne connaît pas plus que la question ethnique elle-même, en caricaturant outrancièrement ce qui y constitue le soubassement de toutes les relations sociales : « Selon cette lecture (sous-entendu, celle de ceux qui ne pensent pas comme elle), les Tutsi et les Hutu seraient destinés à s’affronter et les massacres seraient le résultat d’une opposition raciste héréditaire et pratiquement constitutive de l’ADN des Rwandais et, plus largement, des Africains, condamnés aux tueries et aux barbaries spontanées sans dimension politique ni instrumentalisation ».
Mais où donc ailleurs que dans ses fantasmes, Sonia Le Gouriellec est-elle allée chercher de telles inepties ? On le comprend quelques lignes plus loin quand elle écrit, paraphrasant Jean-Pierre Chrétien : « C’est à partir du XIXe siècle (sous-entendu avec la colonisation) que le critère racial est intégré… ». Et nous voilà revenus à la théorie de la fabrication de l’ethnie par la colonisation… Bel exemple de pensée à la fois biaisée et totalitaire.
Plus loin, vautrée sous le truisme, notre « chercheuse » à l’IRSEM écrit : « l’ethnie n’est pas une réalité figée ou immuable, mais au contraire se trouve en constante évolution ».
Une fois encore, qui soutient le contraire ? Cependant, est-ce parce que leurs contours évoluent, ce qui est le propre de toutes les sociétés humaines, que les ethnies n’existent plus ou n’existent pas ?
Que Sonia Le Gouriellec utilise les colonnes du Monde pour développer ses élucubrations est une chose. Qu’elle le fasse es-qualités de « chercheuse » à l’IRSEM, en est une autre. Nos soldats qui risquent quotidiennement leur peau en étant confrontés, eux, au réel ethnique, ont en effet besoin de véritables connaissances du milieu sur lequel ils sont projetés, et non de fantasmes idéologiques inspirés de l’air du temps.
Mais allons plus loin: en ces temps de drastiques réductions budgétaires, est-il concevable que, depuis les bureaux feutrés de l’IRSEM, loin de l’ennemi, – et pour quelle utilité ? -, des manieurs de concepts hors sol, fendent les eaux de la sociologie et du contentement de soi en « consommant » des crédits qui font si cruellement défaut à ceux qui, sur le terrain, constatent chaque jour l’inanité de leurs postulats ?
Quand va se former la république des Blancs d’Afrique du Sud tant annoncée par Bernard Lugan ?
Excellent B Lugan comme toujours!
Par contre son cours à St Cyr a été supprimé ce qu’on regretté les élèves officiers car il été apprécié
Pourquoi est-ce que c’est seulement l’Afrique qui est le terrain de réflexion et de dévalorisation de Monsieur Lugan? Pourquoi est-ce qu’il ne s’intéresse pas à ces nombreuses ethnies qui peuplent l’Europe? Pourquoi est- il toujours là à pointer du doigt les blessures et les cassures souvent fabriquées et infligées par le colonialisme Européen dont le but était et est toujours de diviser pour régner? Monsieur Lugan occupez vous de ce qui vous regarde et fichez la paix à l’Afrique, elle ne vous a rien demandé. Il est fini le temps des études d’entomologiste appliquées à l’Afrique .
Oui , c »est aberrant de s’intéresser à l’Afrique .
Le continent serait formidablement riche , s’il n’était peuplé d’Africains .
Le Blanc ne fut pas à la hauteur des enjeux de son époque . Nul n’en doute .
So, successeur lui ne s’en laissera pas compter .
Les ga
Oui , c »est aberrant de s’intéresser à l’Afrique .
Le continent serait formidablement riche , s’il n’était peuplé d’Africains .
Le Blanc ne fut pas à la hauteur des enjeux de son époque . Nul n’en doute .
Son successeur, lui , ne s’en laissera pas compter . Fini l’apitoiement de rigueur sur des sous-doués . Les bonnes méthodes de Genghis Khan pourraient rétablir la démographie africaine à un niveau tolérable .
Définition miterrandienne de « chercheur » : il y a beaucoup de
chercheurs, mais peu qui trouvent.C’était l’occasion de le rappeler.