Alain Escada raconte sa rencontre avec Jean-michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point à Paris : Marc-Olivier Fogiel, figure bien connue de la télévision, m’a invité dimanche dernier à participer à son émission « Face à l’actu » sur M6. Il s’agissait de débattre en direct avec Jean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point. Un exercice difficile compte-tenu du peu de temps consacré au sujet qui nous occupe, à savoir les spectacles qui profanent l’image du Christ. Dix-sept minutes auront été insuffisantes pour quitter les habituelles invectives et aborder les vrais principes. Cela aura néanmoins permis d’un peu faire connaissance avec M. Ribes qui accueillera en son théâtre à partir du 8 décembre l’odieux spectacle intitulé « Golgota Picnic ».
D’emblée, une anecdote révèle le personnage. Juste avant notre débat, c’est Valérie Pécresse, ministre du Budget, qui est interrogée par Marc-Olivier Fogiel sur la situation économique. Lorsque la ministre quitte le plateau, nous nous croisons. Jean-Michel Ribes la saisit par le bras pour la féliciter de la façon avec laquelle elle a remis Fogiel à sa place. Une minute après, nous nous installons sur le plateau. Il reste 45 secondes avant le direct. Ribes en profite pour féliciter… Fogiel de la façon dont il a mouché la ministre. En deux minutes, montre en main, Jean-Michel Ribes vient de démontrer sa longue expérience dans l’usage tous azimuts de la brosse à reluire. C’est qu’on ne devient pas directeur du Théâtre du Rond-Point sans quelques relations et qu’on ne le reste pas sans les entretenir…
Bien sûr, M. Ribes sort la tirade sur la violence des « intégristes » catholiques. Cette accusation repose sur le jet de trois ou quatre œufs sur la façade du Théâtre de la Ville. Cela ne s’est produit qu’un seul soir. Curieux, tout de même, que Jean-Michel Ribes s’offusque pour quelques œufs, lui qui, vieux nostalgique de mai 68, s’extasie volontiers devant une jeunesse qui, à l’époque, préférait jeter des pavés. Jean-Michel Ribes, qui aime être présenté comme un héritier de Topor, aurait-il troqué ses rengaines anarchistes contre un certain embourgeoisement, maintenant qu’il peut porter le ruban rouge de la Légion d’Honneur ? Amusant, n’est-ce pas, de voir M. Ribes et ses collègues directeurs de théâtres applaudir les CRS qui interviennent à l’intérieur des théâtres lorsque des chrétiens clament leur indignation. Mai 68, c’est loin, désormais les « bobos » vivent bien !
Pourtant, il ne faut pas manquer de rappeler à M. Ribes et à ses collègues que c’est Roméo Castellucci lui-même qui, en 2008, défendait le principe du « spectateur-créateur », un spectateur qui ne devait pas hésiter à investir la scène et à prendre sa part de la création artistique, fut-elle polémique. Rodrigo Garcia partageait le même point de vue. Jean-Michel Ribes et ses amis, plutôt que de faire appel à la protection des CRS, devraient donc se féliciter qu’une jeunesse catholique réponde ainsi à l’invitation de metteurs en scène avant-gardistes.
M. Fogiel diffusa un extrait d’une vidéo tournée autrefois par M. Ribes. De « l’humour » bien gras tournant en dérision les religieuses. Outre qu’on attend toujours que M. Ribes tourne une même séquence « comique » concernant les rabbins ou les imams, on se dit que M. Ribes cultive depuis bien longtemps une obsession anticléricale. Ne serait-ce pas une forme de fondamentalisme laïcard ?
Enfin, pour tenter de se disculper de vivre grâce aux subventions publiques, Jean-Michel Ribes dénonce l’argent du contribuable utilisé pour la restauration des églises. Outre les raisons liées à l’histoire et à la confiscation des biens de l’Eglise, il faut tout de même rappeler à M. Ribes que bien des Français non-croyants admirent leurs églises et les considèrent comme faisant partie du patrimoine à sauvegarder. Je doute par contre qu’il se trouve beaucoup de Français pour considérer les élucubrations scatologiques et profanatoires de MM. Castellucci et Garcia comme faisant partie du patrimoine artistique méritant l’aide de subventions publiques.
Dix-sept minutes se sont envolées. Trop peu de temps pour aborder les véritables questions. Mais assez pour mieux cerner Jean-Michel Ribes.
Merci à Braconix : source
Ce M. Ribes quel pervers verbal et mental.
A bas ces DEMONcrates de la soi-disante liberté d’expression qui n’est que pour détruire la religion et la culture catholique.
Sans dire que je pense de ce niait d’interviewer esclave du système médiatique.
Le Lynx Blog – http://goo.gl/p46g4 – http://is.gd/gc1r7h
peut être avec la crise
on arrêtera de subventionner ces tordus
liberté d’expression ?
liberté du blasphème sous le masque de cette liberté expression
En tout cas, même si j’ai été frustré par ce soi-disant débat, car Alain Escada n’a rien pu dire; le fait de le voir lui, franc, honnête et sans aucune agressivité, à l’opposé total de ce Ribes, ce monsieur se réclamant pour la défense de la liberté d’expression (artistique) qui s’adressait avec tellement de dégout,de mépris et d’une manière si basse à l’égart de Mr Escada, on voit clairement qu’il voue une haine prononcée envers les catholiques. Une personne de bon sens se rendrait tout de suite compte de la tournure de ce « débat », et aussi de la différence des opposants, de part l’aspect et des manières, l’un s’adressant avec respect, courtoisie et sans pour autant ne pas être clair dans ses idées; et l’autre comme s’il était possédé par le Démon vomissant ses idées si abjectes et tellement partagées par les corrompus de tout genre. En cela je pense que Mr Escada représente parfaitement le véritable catholique et il a tout mon respect.