L’examen minutieux du téléphone portable d’Arnaud Beltrame permet peu à peu de reconstituer la chronologie des événements avant l’assaut.
L’enquête progresse sur la prise d’otages du Super U de Trèbes et notamment sur les circonstances dans lesquelles le gendarme Arnaud Beltrame a été grièvement blessé. Lorsqu’il propose de se substituer à la seule otage encore entre les mains du terroriste, Arnaud Beltrame se présente les mains en l’air et remet son arme, un Sig Sauer, à Radouane Lakdim.
Son téléphone portable resté allumé
Seul et sans arme, le gendarme va rester près de trois heures avec le terroriste. Élément-clé pour comprendre le déroulement des faits: son téléphone portable, qu’il avait pris soin de laisser allumé pendant toute la durée de ce huis clos. Les hommes de l’antenne locale du GIGN vont entendre des bribes de discussion entre l’assaillant et le gendarme, la qualité du son est loin d’être satisfaisante.
Des négociations pilotées par le GIGN
En parallèle, des négociations sont également entamées avec l’extérieur. Selon nos informations, elles sont pilotées depuis le quartier général du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale, près de Versailles (Yvelines). Autour du supermarché, un impressionnant dispositif est en place, comprenant des gendarmes locaux, des CRS, des membres du GIGN, de la BRI de Toulouse et des hommes du Raid. Selon nos informations, un hélicoptère transportant des hommes du siège du GIGN est également en route vers Trèbes. Mais ce renfort arrivera trop tard.
« Assaut ! assaut ! »
Car à 14h20, la situation bascule brutalement, pour une raison encore inexpliquée. Alors qu’Arnaud Beltrame tente de convaincre le terroriste de se rendre depuis de longues heures déjà, le gendarme aurait tenté de le désarmer, engageant un corps-à-corps avec Radouane Lakdim, tout en criant “assaut ! assaut !” pour prévenir les forces du GIGN d’intervenir. Ce sont les derniers mots que les négociateurs entendront de la bouche d’Arnaud Beltrame.
Radouane Lakdim positif au cannabis
Les hommes de l’antenne du GIGN de Toulouse demandent une confirmation à leur siège pour porter l’assaut. Autorisation donnée. Ils interviennent et tuent Lakdim de plusieurs balles dont une dans la tête. Arnaud Beltrame, lui, a été découvert dans un état très grave, touché par trois ou quatre balles non léthales, à l’avant-bras, à la main et au pied. Des impacts de 9 mm qui laissent à penser que Radouane Lakdim a tiré avec le Sig Sauer du gendarme. Arnaud Beltrame a été mortellement blessée à l’arme blanche. Il est décédé de ses blessures le lendemain.
Pourquoi le gendarme Arnaud Beltrame, décrit comme un homme réfléchi, a-t-il décidé de passer à l’action face à un homme dangereux et armé ? Se sentait-il condamné ? Craignait-il que le terroriste menace d’autres vies, peut-être avec les grenades qu’il possédait sur lui ?
Pour le moment, les enquêteurs n’ont pas de réponse sur ce point précis.
Autre élément nouveau que nous révélons : selon une source judiciaire, les expertises toxicologiques effectuées sur le corps de Radouane Lakdim montrent qu’il avait consommé une dose importante de cannabis dans les heures précédant ses attaques.
Donc plutôt que de le neutraliser le GIGN l’a abattu.
N’importe quoi…
@Aurélien Les morts ne parlent jamais……….Lorsque vous aurez compris cela….
J’avais bien compris.
D’où ma remarque 😉
Arnaud Beltrame est mort en combattant et non en victime. Il est mort en héros. Nous nous souviendrons de ses derniers mots, tout comme ceux du Père Hamel : Retire-toi Satan. Ils nous montrent la voie du courage.
Et les autres otages , morts eux aussi.Eux n’ont pas droit à une part d’héroisme ? ni même une simple considération,ni de la part des
journaleux , ni de la part des politicards.Silence complet à propos de ces malheureux, innocentes victimes.La rèpublique sait instrumentaliser lorsque cela est opportun.
« Les hommes de l’antenne du GIGN de Toulouse demandent une confirmation à leur siège pour porter l’assaut. »
Incroyable ! Combien de temps perdu avant d’agir ? Alors que chaque seconde multiplie le risque d’assassinat de leur propre collègue.
Il n’y avait donc pas sur place un véritable responsable.
A se demander s’il n’y avait pas là une volonté de fabriquer un héro malgré lui.
Toujours est-il que ça fait pleurer dans les chaumières et ça redore momentanément dans les cerveaux lobotomisés, le blason de la république, rouillé et troué de partout.
Mais le héro faisait partie de ce système, et l’avait accepté jusque là.
Victime quand même de la politique maçonnique, accordons lui nos prière en ces jours de Passion et de Pâques.