Il y a un an jour pour jour, Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi, condamné (malgré les doutes portant sur une éventuelle implication de la CIA) pour l’attentat de Lockerbie qui en 1988 a fait 270 victimes, était libéré pour raisons de santé. On lui donnait alors 3 mois à vivre.
Rentré en Libye, accueilli en quasi-héros par Kadhafi, il bénéficie des meilleurs soins disponibles et les médecins libyens lui donnent aujourd’hui au moins deux ans à vivre. Il se dit que l’anniversaire de sa libération devrait même être fêté en plein ramadan, pendant la trêve nocturne du jeun, et qu’un des fils de Kadhafi devrait se joindre aux festivités.
Le gouvernement britannique se trouve réduit à des déclarations par le biais du Foreign Office. Un porte-parole déclare :
« Toute célébration de la libération de Megrahi serait déplacée, offensante et profondément insensible envers les familles des victimes. »
Il n’y a que les crédules qui seront surpris par cette nouvelle.
Il ne sert à rien de se gausser d’Albion, nous avons eu la même chose : Joëlle Aubron, la terroriste d’action directe, avait été libérée, elle aussi pour des raisons de santé. A peine libre, elle crachait sur ses victimes, réouvrant les cicatrices des proches qui avaient difficilement fait leur deuil.
Tant qu’on n’aura pas rétabli la peine de mort, que la religion droitdel’hommesque sévira en Occident, ce genre d’infos se répétera.