« Le docteur Bernard Nathanson, qui fut sans doute le plus actif des médecins avorteurs de New York avant de devenir l’une des figures mondialement connues du mouvement pro-vie, vient de mourir à l’issue d’une longue bataille contre le cancer. Il avait 84 ans et en avait consacré près d’une vingtaine à interrompre des grossesses : 75 000 selon son propre aveu. En 1969, le Dr Nathanson participa à la fondation de la National Association for the Repeal of Abortion Laws (NARAL), l’un des plus virulents fers de lance dans l’hécatombe des enfants à naître, avant de diriger à Manhattan le Center for Reproductive and Sexual Health qu’il qualifiera plus tard de «plus grand avortoir du monde occidental». A la fin de 1978, tout bascule. Le Dr Nathanson réalise à cette époque son «dernier meurtre», comme il le disait lui-même. Il entre dans le combat pour la vie. […]
Il entre en 1985 dans ce pathétique sauvetage avec un document bouleversant, insoutenable, d’un impact extraordinaire, d’une puissance évocatrice sans précédent : un film de 28 minutes, Le Cri silencieux. Le Dr Nathanson y décrit les différentes étapes du développement d’un fœtus, puis, à l’aide des images d’un sonogramme, commente dans le détail l’avortement d’un petit être de douze semaines par la méthode de la succion. On voit l’enfant se débattre pour tenter d’échapper aux instruments chirurgicaux ; on voit l’enfant, dans un réflexe de désespoir, ouvrir la bouche pour crier. Un cri que personne n’entendra mais qui résonna dans les consciences pour les interpeller lorsque le film fut montré dans les pays où le militantisme pro-vie était suffisamment structuré. […]
En 1996, nouvelle étape dans la vie du Dr Nathanson : lui, le « juif athée », comme il se définissait, reçoit à la cathédrale Saint-Patrick de Manhattan, le baptême de l’Eglise catholique des mains du cardinal John O’Connor. […] Dans son livre La main de Dieu, le Dr Nathanson raconte que lorsqu’il était président du NARAL, les faits dont il émaillait ses propos publics souffraient de falsification dans le but d’émouvoir l’opinion publique. «Lorsque, écrit-il, je clamais qu’il y avait aux Etats-Unis un million d’avortements clandestins par an, je savais que le chiffre réel était cinq fois inférieur. Et lorsque je prétendais que 10 000 femmes mouraient chaque année d’un avortement ayant mal tourné, je savais que le chiffre réel se situait entre 200 et 300.» »
Magnifique exemple de conversion. A placer dans toutes les conversations. Voilà le rôle de l’Eglise catholique, faire revenir les serviteurs de Satan à la lumière de la vraie foi.
Des ténèbres à la lumière.
Comme quoi rien n’est jamais perdu, rien n’est irréparable. Les bons larrons, les Saint Paul sont toujours possibles.
Une figure comme il en faudrait plus.
Une belle preuve que les Juifs peuvent se convertir.
A nous de les y aider par la grâce de Dieu : aimons nos ennemis
comme l’a fait le Maître.
Le pardon et la redemption sont toujours possible.
OUI il est possible de se rendre compte de l’horreur que constitue l’avortement.
J’ai travaillé en planning familiale et je SAIS ce qui est caché en France et comment le génocide est organisé.
Les juifs ne sont pas nos ennemis en tant que peuple de plus.
Ce sont certaines mentalités et idéologies talmudiques et certaines intelligentsias qui le sont, de façon officielle et déclarée d’ailleurs.
Les Juifs qui deviennent Chrétiens sont en général très lucides sur ce sujet, d,autant plus qu’ils subissent le racisme de leur propre famille.
N’empêche… 75 000 meurtres d’enfants, ça doit être horrible d’avoir ça sur la conscience. Tant mieux s’il a réussi à s’élever et à reconnaître ses lourdes erreurs avant la fin de sa vie.
@ FR
Il a probablement fait comme le bon Larron, il a « volé » le Ciel.