« Il nous faut occuper le terrain. Sur Internet, on trouve du grand n’importe quoi sur cette période tragique de l’histoire », explique Valérie Drechsler, la directrice du Centre européen du résistant déporté (Cerd).
Le bourrage de crâne des jeunes Alsaciens et plus généralement des jeunes Français continue. Cette fois-ci, c’est par le biais d’un site Internet sur le camp d’internement du STRUTHOF destiné en particulier aux « élèves et à leurs enseignants ». La panoplie du catéchisme shoastique semblait pourtant déjà bien fournie, mais il faut croire que le message doit toujours être davantage martelé. C’est ce que souligne Claire Lovisi, rectrice de l’académie de Strasbourg : « Ce site nous rappelle surtout au devoir de vigilance ».
Par ailleurs, le négationisme ne semble pas déranger les auteurs du site, puisqu’il n’y figure aucune mention de l’utilisation du Struthof comme camp d’internement après la guerre où ont été détenus dans des conditions particulièrement ignobles de nombreux Français patriotes, à l’image de Pierre SIDOS.
J’ai visité ce camp il y a trois jours maintenant et le guide à tout de même précisé qu’il avait servit de prison après la guerre…
Cela dit, même si’l jouait beaucoup sur la corde sentimentale avec le ton et les tournures qu’il utilisait, on ne peut nier l’inhumanité des conditions de détentions dans ce camps, comme dans d’autres j’imagine…
Soit mais sur le site Internet il n’est fait aucune mention de son utilisation après guerre.
Personne n’a nié qu’il s’agissait de camp d’internement et qu’à ce titre il ne pouvait que peu ressembler au club med…