Les tendances centrifuges au sein de la droite parlementaire ne semblent pas près de s’apaiser. Le 7 avril, le centriste Jean-Louis Borloo a annoncé son départ de l’UMP. La petite formation qu’il préside, le Parti radical, traditionnel allié de la droite institutionnelle, quitte également le parti présidentiel. Le ci-devant maire de Valenciennes, qui a été rejoint dans sa démarche par Rama Yade, s’est dit disponible pour se présenter à la présidentielle. Il ne manque pas de prétendants à la magistrature suprême parmi les centristes puisque Hervé Morin, président du Nouveau Centre et François Bayrou, président du MoDem, sont également sur les rangs. Quant à Dominique deVillepin, qui doit être rejugé en mai par la cour d’appel de Paris dans la ténébreuse affaire Clearstream, il n’a toujours pas renoncé à tenter sa chance en 2012 quoiqu’il ait été reçu tout récemment par l’hôte de l’Elysée.
Face à cette atomisation de candidatures, le Premier ministre a donné de la voix le 12avril, mettant en garde son camp contre de nouvelles scissions, après celle de Jean-Louis Borloo, qui auraient selon lui «des conséquences graves pour notre pays», comprendre pour l’avenir électoral de la majorité présidentielle. Le président de l’Assemblée, Bernard Accoyer, a déploré pour sa part lors de son point de presse hebdomadaire «toutes les initiatives qui affaiblissent l’union de la majorité. Je redoute que la situation qui a conduit Jean-Louis Borloo à prendre cette décision conduise aux erreurs du passé, à l’affrontement des droites françaises».
Il faut dire que devant l’effondrement de Sarkozy dans les sondages, plusieurs parlementaires se demandent si le chef de l’Etat est actuellement le meilleur candidat pour représenter leur camp l’année prochaine. Le problème, c’est que si l’Elyséen ne briguait pas un nouveau mandat, on voit mal qui pourrait assurer l’unité de la majorité. La logique institutionnelle voudrait que le locataire de Matignon se dévouât mais Fillon est lui-même impopulaire, bien qu’il le soit sensiblement moins que le président de la République, et on voit mal tous les ministres et dirigeants de l’UMP soutenir comme un seul homme sa candidature. Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, qui ne fait pas mystère de ses ambitions présidentielles, s’effacerait difficilement devant le Premier ministre d’autant que leur stratégie n’est pas exactement la même: Copé, à l’instar de Sarkozy en 2007, refuse d’appeler à voter pour la gauche contre le Front national car d’une part il sait qu’il aura besoin de ses voix lorsqu’il sera candidat à la présidentielle et d’autre part il a compris qu’avec Marine Le Pen à sa tête le FN était en pleine mutation et qu’il n’était donc pas impossible à terme de nouer des alliances avec un mouvement devenu israélocompatible. A l’inverse, Fillon, désireux de rassembler l’électorat et les ténors du centre, avait appelé à voter à gauche au second tour des cantonales là où le FN restait en lice au second tour.
Rien ne dit cependant qu’au final la droite parlementaire sera aussi éclatée que ne le fut la gauche en 2002, ce qui empêcha le Premier ministre sortant Lionel Jospin d’accéder en finale. Les scores très élevés de la présidente du Front national dans les sondages (entre 19 et 24% des voix selon les scénarios et selon les instituts) pourraient permettre à Sarkozy d’imposer l’union à son camp quelques mois avant le scrutin. Et ce qui est vrai à droite pourrait l’être aussi à gauche. Il se susurre de plus en plus que le coûteux et complexe projet de primaires voulu par le PS pourrait ne jamais voir le jour. Dominique Strauss-Kahn qui a affirmé avoir pris sa décision, ce qui laisse plutôt à penser qu’il se lancera dans la course, n’aurait ainsi aucune envie de participer à une compétition longue, éprouvante et où il pourrait prendre des coups. Tant le chef de l’Etat que le directeur du Fonds monétaire international ont en effet tout intérêt à une campagne courte, à une Blitzkrieg de sorte que le grand public n’ait pas le temps de se rendre compte de leurs mensonges et de leurs turpitudes.
De toute façon, les différents partis du Système ne sont que des conglomérats d’intérêts et sont assimilables à des mafias. C’est en vain en effet que l’on chercherait chez Sarkozy, chez Strauss-Kahn et chez tous les autres politiciens une doctrine, un idéal, des convictions solides, un grand dessein. Ce sont des hommes sans colonne vertébrale et sans vertu. Quel que soit le prochain président élu en mai prochain, on peut hélas d’ores et déjà être certain qu’il ne freinera en rien la décadence de notre pays. Les immigrés continueront à entrer en grand nombre, les comptes publics à se dégrader, les familles à se disloquer, l’école à se désagréger, la violence à s’aggraver, les impôts, les taxes et les dépenses à flamber et notre nation à agoniser.
Marine serait à bien plus, le dernier sondage de France-Soir la place à 34 pour 100…Vous exagérez sur certains points… Vous êtes Gollnishiens, certes, mais avec Gollnish, le FN n’aurait jamais dépassé les 15 pour 100. Quelle victoire. Le purisme ne sert à rien. Je voudrais vous y voir comme l’est Marine sur les plateaux télé où 4 juifs la cernent.
A quoi ça sert que le FuN fasse 40% ? Cela ne permet pas d’arriver au pouvoir et pour arriver à ce score, il aura fallu se dénationaliser totalement (ce qu’ils appellent « dédiaboliser »). Alors perdre en reniant ses idées et après avoir exclu tous les courageux malpensants, je ne vois pas tellement comment cela peut servir la cause que nous défendons.
Beaucoup de personnes proches du FN sont dupées par le FuN. Mais tout sera plus clair après l’échec prévisible aux élections présidentielles de 2012.
Oui pour l’instant fifille est dans sa bulle médiatique avec son staf , en 2012 elle vas moins la ramené …
Je ne sais pas d’où sort ce LG, mais qu’il sache que les natios se font une fierté de ne s’appuyer que sur la réalité, pas sur des rêves et j’en conclus qu’il n’est pas du sérail nationaliste. Dire que Marine est à 34 % relève de l’intox digne de l’UMPS. D’ailleurs, on aimerait le lien.