« Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Bobigny pour notamment « escroquerie en bande organisée » et « blanchiment ». Elle porte sur la gestion de plusieurs associations dirigées par le frère de Théo, ce jeune homme grièvement blessé lors d’une interpellation policière à Aulnay en février.
L’affaire financière qui touche la famille de Théo, ce jeune homme victime d’une interpellation brutale en février 2017, n’a pas fini de faire des remous. Le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a ouvert le 4 août dernier, dans la plus grande discrétion, une information judiciaire contre X pour « escroquerie en bande organisée au préjudice d’un organisme chargé d’une mission de service public, abus de confiance, blanchiment ». La justice soupçonne l’existence d’un véritable système familial d’escroquerie aux aides de l’État, d’une ampleur et complexité qui nécessitent la saisie d’un juge d’instruction. Plus de cent réquisitions bancaires ont été effectuées par les enquêteurs. L’enquête préliminaire ouverte en juin 2016, soit plusieurs mois avant l’interpellation violente dont a été victime Théo, ne visait que des faits d’escroquerie et d’abus de confiance.
Cette ouverture d’information ne remet évidemment pas en cause les violences policières présumées subies par Théo. Pour rappel, quatre gardiens de la paix ont été mis en examen, dont un pour viol par le moyen d’une matraque, dans cette affaire très politisée à l’époque. Quelques jours après le drame, le président de la République, François Hollande, s’était rendu au chevet de la victime présumée pour marquer son soutien à ce « jeune toujours connu pour un comportement exemplaire dans une famille d’Aulnay qui voulait vivre en paix et en confiance avec la police ». »
Pour rappel l’enquête a démontré que T. Luaka a menti.
Il a été violé par ses amis dealer, qui cherchaient à le punir suite à un différent entre vendeur de drogue.
Luaka a accusé de façon mensongère un fonctionnaire de police, sachant que ça correspondrait probablement avec ce que les médias veulent entendre.