L’idole des bobos, le gourou des ados en quête d’idéalisme se veut le chantre d’une idéologie matérialiste et meurtrière, celle qui a fait 30 millions de morts avec son grand bond en avant.
Arrivé jeudi à New York flanqué d’un nombre important de gardes du corps et de moines en robe, le Dalaï-lama vient y prononcer plusieurs discours jusqu’à dimanche. Il déclare : « Le marxisme a une éthique morale (sic) tandis que le capitalisme est seulement comment faire du profit ». Ironie du sort, sa présence chez l’oncle Sam n’est pas totalement désintéressée : ses discours sont rémunérés.
Toutefois selon lui, « le capitalisme a apporté beaucoup de choses positives à la Chine. Pour des millions de gens les conditions de vie se sont améliorées ». On parierait que pour le Dalaï-lama aussi.
Résolument optimiste, le leader bouddhiste marxisto-capitaliste voit dans les évènements récents de bonnes raisons de se réjouir : les mouvements anti-guerre, l’aide internationale pour Haïti, l’élection d’Obama « dans un pays autrefois très raciste » démontreraient que les hommes sont plus sages selon lui.
Quand on lui demande pourquoi les places pour assister à ses discours peuvent se vendre jusqu’à plusieurs centaines de dollars, le Dalaï-lama répond qu’il n’en touche rien personnellement et renvoie la responsabilité aux organisateurs de son voyage.