Charles-Henri M., un Camerounais âgé de 28 ans, présenté comme un « leader » au sein de la mouvance islamiste à Fresnes et comme un sympathisant de Daech, et Maxime O., un Français de 22 ans lui aussi islamiste radical, ont été placés en garde à vue pendant quatre jours au total.
Tous les deux ont été mis en examen par un juge d’instruction antiterroriste vendredi 6 octobre, et de nouveau incarcérés.
Projet d’assassinat de « mécréants »
L’enquête avait démarré en décembre 2016 à la suite, notamment, d’une fouille de la cellule de Charles-Henri M. Dans le téléphone portable retrouvé, les policiers avaient découvert de nombreuses vidéos et conversations évoquant un projet d’assassinat contre « des mécréants ».
Il était également en lien, via des applications cryptées, avec au moins un djihadiste actuellement présent dans la zone irako-syrienne.
Plusieurs cibles évoquées
Au cours d’une perquisition la semaine dernière, les agents de la DGSI ont retrouvé dans les cellules des deux suspects de nombreux documents prouvant leur volonté de constituer, en contactant d’autres islamistes incarcérés dans différentes maisons d’arrêt franciliennes, un groupe de « combattants » en vue de commettre un attentat.
Plusieurs cibles étaient ainsi évoquées par les deux hommes : soit des surveillants de prison au cours de leur détention, soit des policiers dans un commissariat une fois libérés de Fresnes. Autre piste exploitée par les policiers : le braquage d’une bijouterie par des complices dans le but de financer une future action violente.
Je crois que le problème est le suivant , on parle trop et on ne fait rien . Nous acceptons qu’ils tuent …. S’ils n’avez pas la bonne idée de mourir lors des attentats les prisons seraient pleine . A quand la peine de mort pour les assassins ? Ils donnent la peine de mort aux gens dans la rue et eux vont parfois en prison avec télé ,téléphone… cela est-il normal !
avec Macron , c’est le bordel partout .