Le réalisateur et romancier français Pierre Schoendoerffer est mort à l’âge de 83 ans. Il avait réalisé « La 317e section » (1965, prix du scénario au Festival de Cannes) et « Le Crabe-Tambour » (1977). Quelques-uns des rares beaux et bons films du cinéma français d’après-guerre. Il avait reçu l’Oscar du meilleur documentaire pour « La Section Anderson » (1968).
Signalons aussi “L’Honneur d’un capitaine” (1982), où il dressait à nouveau le portrait de soldats luttant pour l’honneur, sans illusions sur l’issue du combat.
Avec “Dien Bien Phu (1991)”, il a réalisé une fresque guerrière puissante. Il avait écrit : « C’est la veulerie du système politique et militaire qu’ils ont giflée de la grande claque de leurs parachutes, ouverts dans l’air d’une nuit striée de balles traçantes. Grâce à tous ces garçons, la guerre d’Indochine a su bien mourir. Un survivant est toujours un débiteur… »
À 24 ans, le caporal-chef Pierre Schoendoerffer avait survécu à la guerre d’Indochine, où il servit comme cameraman au Service cinématographique des armées.
R.I.P.
Schoendoerffer un grand parmis les centurions, reporter courageux cinéaste hors pairs, il nous à laisser plusieurs films cité dans l’article, respect ! Monsieur Schoendoerffer.
Que dire sinon merci et bravo pour ces grands moments de cinéma ; a travers ces héros condamnés par les politiques vous avez su nous faire ressentir et vivre ces moments terribles ;leur souffrance ;leur courage et leur grande lucidité .L’honneur était au rendez vous ,tout perdre sauf cela ;les temps ont bien changés .Reposez en paix
« Quand je tourne un film je suis roi, quand je fais un reportage je suis esclave »!
Pierre Schendoerffer