Lors des élections législatives de dimanche dernier, les partis « populistes » eurosceptiques et « contestataires » l’ont emporté.
Mais aucun parti n’a remporté la majorité absolue : le pays s’attend à vivre plusieurs semaines de blocage politique.
La coalition « de droite » est arrivée en tête avec 37 % des voix. En son sein, c’est la « Ligue » (eurosceptique et anti-immigration de masse de Matteo Salvini, proche du Front national français)[1]la « Lega » est assez mollement hostile à l’immigration, elle fait d’ailleurs entrer à cette occasion le premier Noir au Sénat italien, qui a largement devancé le parti de Silvio Berlusconi (centre-droit affairiste) avec 17,4 % contre 14 %, et revendique désormais la direction du gouvernement. Troisième parti de cette coalition, « Frères d’Italie » (droite nationale) obtient 4,26 %.
Le grand vainqueur, au niveau des partis pris individuels, est le mouvement populiste et eurosceptique de gauche « Mouvement 5 étoiles », qui obtient 32,22 %, mais, seul, il est condamné à ne pas gouverner.
Les partis patriotiques et antisystèmes obtiennent des résultats un peu décevants :
les « néofascistes » de Casapound récoltent 0,85% des voix et les nationalistes de Forza nuova 0,49%.
Le contexte de ces élections fut très tendu, avec une gauche radicale organisant des contre-manifestations violentes face aux patriotes. Un cadre local de Forza nuova, a été sérieusement blessé après avoir été ligoté et tabassé par des rouges.
Source et détail des résultats
Notes
1. | ↑ | la « Lega » est assez mollement hostile à l’immigration, elle fait d’ailleurs entrer à cette occasion le premier Noir au Sénat italien |