L’ancien premier vice-président et cofondateur du Front national s’est expliqué longuement dans un entretien à Présent, que vous trouverez ci-dessous, sur son départ du parti et ses divergences avec Marine Le Pen.
— Roger Holeindre, vous avez quitté le Front sans grand bruit. Vous avez dit, tout simplement : « Je ne me reconnais plus dans les idées de Marine Le Pen ».
— J’ai quitté le Front national pour des raisons politiques, et pas pour autre chose. J’ai soutenu, dès sa candidature, Bruno Gollnisch, c’était mon ami et il l’est toujours. Mon attitude à son égard est d’une grande correction et d’une grande amitié. Je l’ai eu au téléphone pendant le congrès alors que j’étais bloqué à la table où je dédicaçais mes livres, la seule chose que je lui ai dite, c’est ceci : « Commence ton discours en reconnaissant la victoire de Marine si c’est elle qui est annoncée comme gagnante, mais n’oublie pas de dire – chose très importante pour moi – que tu regrettes que les résultats aient été diffusés par les médias 24 heures avant d’avoir été annoncés à la tribune, au congrès : je trouve cela proprement scandaleux. »
— Vous avez dit que Marine Le Pen n’incarne en rien ce en quoi vous croyez. Pourquoi dites-vous cela ?
— Que les choses soient claires. Si vous me demandez si je trouve que Marine est une bonne militante, eh bien je trouve que c’est une excellente militante. Elle n’a pas remporté ses victoires à Hénin-Beaumont tout simplement. Les marchés, les contacts avec la population, tout cela ne se fait pas tout seul. Elle a la fibre politique. Ce que je lui reproche, c’est d’avoir une fibre politique un peu trop personnelle, et qui ne correspond plus à ce qui a été le programme du Front national depuis ses débuts – puisque je suis un de ceux qui ont créé le Front national, avec son père, Jean-Marie Le Pen. Je trouve qu’elle a les dents un peu longues. C’est bien quand on est jeune ! Mais on peut se battre en respectant au moins une grande partie du programme, ce qui n’est pas le cas en ce qui la concerne.
— Plus précisément, vous voulez parler de points historiques, de points de doctrine ?
— Pour quoi je me bats, moi, exactement ? Je me bats pour des raisons qui ne me sont pas personnelles. Je me bats en souvenir de tous les copains que j’ai perdus un peu partout, sur toute la planète, dans des guerres que nous ont envoyés faire des gouvernements légaux, démocratiquement élus. Marine, tout cela, ça ne l’intéresse guère. Et quand je dis que cela ne l’intéresse guère, ça ne l’intéresse même pas du tout.
Je ne pense pas qu’on puisse faire de la politique dans un parti nationaliste, dans un parti national, en oubliant une grande partie de l’histoire de France : en l’occurrence cinquante ans de son histoire. On ne peut pas ne pas parler de la guerre de 39-45, de la Libération, de l’Epuration ; on ne peut pas oublier de citer la guerre d’Indochine, la guerre d’Algérie, toutes guerres que nous, nous n’avons pas déclarées, mais que nous sommes allés faire au nom de gouvernements légaux.
Si on ne parle plus de tout cela – cinquante ans d’histoire de France – comment peut-on bâtir quelque chose de nouveau ? Ou alors on bâtit, comme eux, sur le mensonge. La guerre de 39-45 n’a pas été ce qu’ils ont écrit, la Libération n’a pas été ce qu’ils ont écrit, l’Indochine non plus, ni l’Algérie. Or tous ces mensonges permettent à des gens comme M. Gayssot de faire leurs lois, plus trois ou quatre lois qui sont passées dont le seul but est d’empêcher les Français de s’exprimer et de dire ce qu’ils pensent.
En ce qui me concerne, je ne veux pas me battre pour dire que ceux qui étaient de mon camp étaient uniquement les bons et qu’en face, c’étaient des mauvais.
Mais c’est cela qu’ils écrivent : tous les salauds sont dans notre camp, ou celui dont nous avons hérité, et tous les braves types sont dans le leur. Ce n’est pas vrai. Comment peut-on faire une politique pour l’avenir de la France, et pour l’avenir de l’Europe, en oubliant cela ? C’est aussi honteux que d’oublier que la France est une terre chrétienne, que la France a été la fille aînée de l’Eglise !
Dans mes discours, maintenant, en province, devant des salles parfois ébahies, je dis : « Le combat de demain, ce sera notre combat chrétien face à l’islamisme. Parce que les islamistes nous respecteront si nous nous faisons respecter et si nous sommes respectables. »
— Vous n’êtes donc en rien d’accord avec le discours – j’allais dire d’« investiture » – de Marine où elle invoque la laïcité comme le rempart face à l’islam.
— Non, je ne le suis pas. Je pense que c’est la chrétienté qui peut être un rempart. Pas en se battant contre l’islam, mais en se faisant respecter face à l’islam. Ce ne sont pas les islamistes qui ont refusé que l’Europe soit une puissance chrétienne, c’est M. le Premier ministre de l’époque, Lionel Jospin, et M. Chirac. De quoi se mêlaient ces deux individus en disant que l’Europe ne pouvait pas être un bastion chrétien ! En quoi cela serait-il vrai ? C’est totalement faux !
— Marine Le Pen a combattu ce qu’elle a appelé les « ringards ». Qui sont les vrais ringards, alors ?
— Je sais qu’elle veut « déringardiser » le Front national. C’est cela aussi qui dès le départ ne me plaisait pas, et je l’ai dit au Bureau exécutif. On y est gentiment écouté… Ce n’est pas d’aujourd’hui que j’ai pris ces positions : moi, je n’ai pas besoin d’être déringardisé, parce que je ne suis pas un ringard. Si j’étais un ringard, avec les idées que je défends depuis cinquante ans, cela voudrait dire que pendant cinquante ans je n’ai raconté que des conneries, alors que je crois avoir été dans le camp de la France, de la France debout, face aux adversaires de la France.
Je ne suis pas plus bête que M. Longuet, je ne suis pas plus bête que M. Madelin, qui nous ont quittés il y a des décennies pour faire carrière dans la droite molle. Si j’avais voulu changer un peu mes idées – mais juste un peu ! –, je serais député-maire RPR d’une grande ville de France depuis quarante ans.
— Y a-t-il une grande différence entre ce que dit et défend Marine Le Pen et ce que dit et défend son père ?
— Il est bien sûr et certain que lorsque je parlais au Bureau exécutif, ou au Bureau politique – dont je ne disais jamais un mot à l’extérieur, la presse n’en a jamais eu un seul écho par moi – les trois quarts du temps, Jean-Marie Le Pen était entièrement d’accord avec moi. Dernièrement, lorsque j’ai sorti mon livre contre De Gaulle, mon livre contre les communistes, et le dernier, Tout va mal en France, c’est la faute à Pétain, il m’a dit au détour d’un couloir qu’il les avait beaucoup appréciés. Mes trois livres ne sont l’apologie de rien d’autre que de la France. Et des attaques féroces contre ceux qui ont menti et qui ont amené la France à l’état où elle est aujourd’hui.
— Vous avez quitté le Front national au moment où Marine a été élue ; était-ce une décision prise depuis très longtemps, et depuis combien de temps ?
— J’ai rencontré Jean-Marie Le Pen, qui reste mon ami, dans mon bureau voici un mois, et il m’a dit : « Qu’est ce que tu fais ? » Je lui ai dit : « Je m’en vais. » Il m’a demandé pourquoi et j’ai répondu : « Si ta fille est élue, je m’en vais. » Il m’a demandé, encore, pourquoi. « Parce qu’elle ne représente pas mes idées, d’ailleurs elle ne représente pas non plus les tiennes. »
— Qu’a-t-il répondu ?
— Il a eu l’air peiné, mais il n’a rien dit.
— Vous vous reconnaissiez dans les idées de Jean-Marie Le Pen. Est-ce la raison aussi pour laquelle vous êtes resté jusqu’au bout ? Vous vous sentiez chez vous au Front national…
— Je me sentais chez moi au Front national, je n’ai donné ma démission écrite que lundi. J’ai demandé à être libéré des fonctions qui me restent au 15 février. Je passerai des consignes tête haute et mains propres, je n’ai pas craché dans la soupe. Mon soutien à Bruno Gollnisch a été constant, je n’ai pas été au-delà de ce qui était nécessaire – comme diraient certains, je n’ai pas fait claquer ma gueule. J’ai dit une fois : « Moi je vote pour Bruno Gollnisch, vous, vous votez pour qui vous voulez, tout ce que je vous demande, c’est de ne pas faire régner la guerre civile au Front national. » Et je n’ai rien, strictement rien, je le répète encore une fois, à reprocher à Bruno Gollnisch, qui ne me devait rien. Je le répète aussi : je lui ai seulement demandé de contester le fait que les résultats avaient été fournis par les médias 24 heures avant que le congrès ne soit au courant, et ce à la virgule près.
Je n’ai pas fait campagne pour le vote qui a eu lieu à l’assemblée, et je suis quand même arrivé deuxième : il n’y a qu’à voir le pourcentage de voix qui s’est porté sur moi. Dans tous les grands congrès du Front national, j’étais deuxième, et bien souvent premier, et bien souvent on m’a rétrogradé pour que ce soit un autre qui soit en tête. Cette fois-ci je ne sais pas si j’ai été rétrogradé ou pas, je m’en fous, j’ai la deuxième place avec un résultat énorme sans avoir fait campagne, et j’en suis très satisfait pour moi-même et surtout pour mes amis.
— Avez-vous des réactions de militants de longue date du Front national ?
— Oui, beaucoup. Beaucoup se posent la question de savoir pourquoi je suis parti, certains m’ont même téléphoné pour me dire que j’avais été un soutien de Le Pen pendant quarante ans et me demander pourquoi je ne soutenais pas sa fille. J’ai répondu que sa fille s’appelait Marine et que Le Pen s’appelait Jean-Marie. Et que j’ai soutenu Jean-Marie Le Pen parce je partageais une grande partie de ses idées et qu’il partageait une grande partie des miennes. J’ai toujours prôné, pendant des années et des années, sur toutes les tribunes de France, que les gens rejoignent le Front national même s’ils n’étaient pas d’accord à 100 % : si Le Pen et le Front représentaient 87, 88 ou 99 % de leurs idées, cela suffisait largement et il fallait se battre là-dessus. Lorsque j’ai décidé de partir, je n’ai pas fait un appel au peuple, je n’ai pas dit aux gens de partir et je ne le leur demande pas ; tout ce que je sais, c’est que je ne les décevrai pas, parce que je vais mener le combat pour mes idées propres, qui sont aussi celles de beaucoup de mes amis. Je pense créer un mouvement qui ne sera pas électoraliste mais un mouvement de pensée et de défense de la France, de la France chrétienne. Qui pourrait s’appeler : France-Résistance, pour Dieu et la patrie.
— Dieu, pour vous, est bien dans la sphère publique ?
— Je pense qu’aujourd’hui, en l’an 2011, il est nécessaire que les Français se rappellent qu’ils sont les fils de la fille aînée de l’Eglise, que la France est une terre chrétienne, et que face aux musulmans, comme je l’ai dit, si nous voulons être respectés, il faut se faire respecter en étant respectables.
— Jean-Marie Le Pen vous a-t-il contacté après avoir appris votre décision de partir ?
— Non. Je pense qu’il m’a cru quand je lui ai dit, avant, ce que je ferais. Il n’y a pas besoin de se revoir 45 000 fois à ce sujet. Je le reverrai parce que je serai au siège du Front pendant un petit mois encore, pour régler tous mes petits problèmes. Il faut d’abord que je me trouve un petit point de chute à Paris, pour caser les énormes archives accumulées en 40 ans, mon stock de livres. C’est ce qui me manque le plus aujourd’hui : un bureau pour me rapatrier. Mais j’ai annoncé que je quitterai le Front le 15 février, mon déménagement sera fait avant cela.
— Comment voyez-vous l’avenir du Front national tel qu’il se présente maintenant, avec l’organigramme qui est le sien ?
— Je ne vois pas exactement ce que cela pourra donner, dans la mesure où je ne sais pas du tout si les gens qui prétendent rejoindre le Front national vont le faire effectivement. Je souhaite que ceux qui se disent intéressés par le programme de Marine Le Pen rejoignent le FN ; je répète que ce sont des raisons politiques qui m’ont poussé à le quitter, parce que le programme tel qu’il est défini aujourd’hui ne correspond pas à mes idées premières et aux années de combat que j’ai sacrifiées pour la France.
— A votre avis, le programme du Front national, tel qu’il se dessine aujourd’hui, se rapproche-t-il de celui des autres partis mieux en cour médiatiquement et politiquement ?
— Je pense qu’il ne faut jamais trop jongler parce qu’on finit par recevoir des objets sur la tête. Je pense que la droite molle ne laissera pas la montée du Front national se faire normalement. Ce qui m’étonne dans toute cette affaire, c’est que pendant quarante ans nous avons été insultés, alors que nous ne méritions absolument pas ces insultes, pas plus les militants que Jean-Marie Le Pen. On sortait de ses discours un mot par-ci par-là, pour lui faire dire souvent ce qu’il ne voulait pas dire… Je trouve cela aussi anormal que le fait que l’on encense sa fille aujourd’hui. La porte constamment ouverte dans les télévisions, le fait qu’elle ait pu à plusieurs reprises appeler les gens à venir s’inscrire au Front national pour pouvoir voter… De la part de son entourage, on annonce que c’est grâce à cela qu’on a récupéré 2 500 à 3 500 nouvelles signatures. C’est un peu une prise de pouvoir à la Ségolène Royal !
Pour ma part, je pense que ce n’est pas aux médias, ni à l’extérieur, de diriger le Front national ni de faire en sorte que celui-ci dise ceci ou cela.
Maintenant, Marine est loin d’être bête, elle a des conseillers parmi lesquels certains sont très brillants, puisqu’ils arrivent même à jongler en ne sachant pas très bien expliquer qui sont les bons anciens mégrétistes, et qui sont les mauvais. Son conseiller le plus proche a été un des fers de lance du putsch qui cherchait à balancer Jean-Marie Le Pen pour mettre Bruno Mégret à sa place : c’est le propre gendre de Le Pen, qui a été ordurier le jour du congrès vis-à-vis de lui – allant jusqu’à crier : « Vous n’allez pas rester sous la houlette de ce type qui fait sous lui ! » Ce type est aujourd’hui conseiller de Marine, j’aime mieux qu’il le soit pour Marine que pour moi, bien que je n’aie rien contre lui, sinon ces raisons politiques. Et cela ne me donne pas d’explication : comment on peut être un ancien mégrétiste et être bien, ou être un ancien mégrétiste et être mauvais. Au même titre que je vois très mal M. Briois qui était ancien mégrétiste dissident, qui est aujourd’hui secrétaire général du Front national. Ce sont des choses qui me dépassent un peu.
— La situation financière actuelle du Front national ne vous paraît-elle pas être un frein énorme à sa progression et un gros problème pour son avenir ?
— Je pense que le Front national nouvelle mouture aura des problèmes financiers énormes puisqu’ils existent déjà. Il reste ce que représente comme valeur le Paquebot. Malheureusement le Paquebot n’est pas vendu, l’Etat n’y est pas pour rien ; je pense qu’il y a eu des tractations en sous-main pour nous empêcher de vendre. Ce qui est sûr et certain, c’est que ceux qui prennent la succession de Jean-Marie Le Pen, avec l’aide de Jean-Marie Le Pen, auront certainement des problèmes financiers, ce que je ne leur souhaite pas, d’ailleurs. Je ne leur souhaite pas de se casser la gueule pour ce motif-là ! Je les combats parce que leurs idées politiques ne sont plus celles qu’a défendues pendant quarante ans le Front national.
— Quand Marine Le Pen parle de « dédiabolisation » – même si je ne prétends pas avoir totalement compris ce qu’elle visait, encore que je suppose que cela comprend l’attitude à l’égard de l’avortement et du respect de la vie –, pensez-vous que l’opération soit réussie, et pensez-vous d’autre part qu’il y a là un reniement des valeurs fondamentales du Front ?
— C’est en partie un reniement des valeurs fondamentales du Front. Mais la diabolisation, d’après moi, va reprendre. Je pense que Marine est dans le collimateur, y compris de ceux qui l’ont aidée et promue dans les médias. Je pense que le combat sera difficile. C’est pourquoi je pense qu’elle a tout intérêt à faire attention à ce qu’elle déclare et il faudra qu’elle dérape le moins possible.
— Beaucoup d’anciens, de très anciens du FN sont partis, et finalement vous êtes le dernier à partir. Vous êtes resté jusqu’au bout. Est-il concevable de reconstruire un mouvement national sans toutes ces personnes qui, historiquement, représentent tant ?
— Bruno Gollnisch avait entièrement raison lorsqu’il annonçait qu’il allait faire appel, s’il était président, à tous les gens valables qui étaient partis, qui n’ont pas été des renégats, qui n’ont pas craché dans la soupe, et qui ne se sont pas conduits de façon malhonnête. Parmi ceux qui sont partis, cela fait tout de même un bon paquet.
Propos recueillis par Jeanne Smits
Article extrait du n° 7270
du Samedi 22 janvier 2011
Le FN , pour exister , était contraint de respecter un monstre sacré , celui-là même qui préside à nos malheurs : la république démocratique .
Dès le départ l’affaire était mal engagée . Il ne faut donc pas s’étonner des résultats .
Pour ma gouverne , je continuerai à soutenir le FN comme je l’ai fait dès l’aube des années 80 , sans la moindre illusion .
Dans la série des mégrétistes monsieur Holeindre a oublié ce fameux Nicolas Bay dons les propos orduriers envers l’ex président et sa fille me resteront toujours en travers de la gorge et pourtant élu au bureau central.
Je m’abstiendrai donc de voter pour le FN tant qu’il sera dans l’équipe mariniste.
La laïcité prônée par Marine incompatible avec les origines chrétiennes de la France, tout est dit. Merci Roger.
Roger HOLEINDRE ne dit en rien quel est le changement d’idées qui justifie son départ.
Il affirme que tout a changé, mais il n’explique ni ne démontre. Il est dommage qu’il n’ait pas saisi l’occasion -de départ théâtralement mis en scène- pour préciser les points précis qui ont déterminé cette décision.
Il ne comprend pas qu’après 40 ans d’une époque il faille une nouvelle manière de défendre nos idées.
C’est dommage. Mais il faut noter qu’il ne dit rien de désagréable ni de bas, et cela devrait servir d’exemple à tous ceux qui se prennent pour des minis holeindre et pratiquent l’injure, la diffamation et le mensonge par manipulation sélective de l’information. Et dont le but est maintenant de pratiquer un harcèlement quotidien, au sein de la droite nationale et en liaison avec certains cadres, contre la nouvelle équipe qui a été élue par les adhérents au Congrès.
M LP sera approuvée par les électeurs, ou désavouée par eux : c’est là le test réel pour tout parti démocratique qui désire pouvoir appliquer ses idées.
Rétrograder un des fondateurs du FN et mettre en avant des mégrétistes quand ce n’est pas des »pubères » qui n’ont été élus que pour leur jeune âge pour relooker le parti et non leurs compétences il est évident que c’est la goutte qui déborde.
durant cette campagne j’ai ete surpris de decouvrir ce Mister Cotelec , un personnage obscur ayant des affinites avec la sorciere Veil et soutenant par toutes sortes d’intrigues la candidate du systeme . Popey ( le vrai chef ) quitte « la cage aux folles » on le comprend !
C’est Louis Aliot qui est le véritable chef du FN depuis plusieurs années. Il dirige en sous-main.
Lorsque le Paquebot accusait quelques failles qui risquaient de le faire sombrer à une époque où il prenait l’eau de toute part, les bâtisseurs de ce navire frontistes sont restés avec le capitaine, quitte à couler avec le bâtiment, tandis que les mégrétistes se sont vite rués dans les barques quand le leur a sombré sans songer un seul instant a colmater les fuites et soutenir leur capitaine .
Tout ce qui brille n’est pas or sauf les bouées de sauvetage frontiste qui ont permis à certains d’entre eux de s’y accrocher et d’obtenir une place « privilège »à bord, tandis que ceux qui rament depuis plus de vingt années sur ce Paquebot pour le faire avancer contre vents et marées se retrouvent aujourd’hui à fond de cale voire jetés à la mer.
Entre les idées et les élections, ils ont choisi les élections.
Le Paquebot a donc fait naufrage à cause de la Marine ? si j’ai bien tout compris ? Elle a du crédit avec Cotelec ? Holleindre il n’aurait pas fallu rejoindre les anglo-saxons autrefois (« ce combat n’est pas le vôtre » disait en 44 Pétain suite au débarquement , « je vous demande de ne pas vous en mêler »)… là, était le vrai combat qui aurait évité celui d’aujourd’hui: il y en aurait eu d’autres certes et lesquels ?
Les USA contrôlaient toute la politique française d’après-guerre y compris JMLP
Laissons ce brave Roger taquiner dorénavant le gardon, pour une retraite méritée. Il n’est plus dans le coup, inutile de commenter son chant du cygne…
oui,pendant que les marinistes feront du pedalo .
« J’ai toujours prôné, pendant des années et des années, sur toutes les tribunes de France, que les gens rejoignent le Front national même s’ils n’étaient pas d’accord à 100 % : si Le Pen et le Front représentaient 87, 88 ou 99 % de leurs idées, cela suffisait largement….. » fin de citation.
M Holleindre, êtes-vous vraiment d’accord avec moins que ça des idées du Front National mouture Marine ??? La vraie droite doit encore se chamailler sur des querelles stériles ?? Arriverons nous enfin un jour à dire que tous ensemble, malgré les « points de détail », nous pouvons faire passer nos idées. mais si nous commençons à dire que nos idées, ce ne sont plus les nôtres…..
Hier (29/01)lors de la galette des rois du Parti de la France au forum de Grenelle, où s’étaient rassemblés autour de Carl Lang tant d’ancienne personnalité du Front et d’ailleurs, tous s’accordent à dire que MLP n’a plus que trop peu des valeurs de la droite nationale.
Partie des hauts de Seine parce que les scores y étaient prévus dérisoire, elle a migré vers la région la plus « intéressante de France puisque labourée tant d’années par l’équipe de Carl Lang.
Ce n’est pas avec des méthodes de coucous qu’on redressera la France.
MLP a prouvé que seul son intéret personnel l’intéressait et qu’elle est prête à vendre son âme pour avoir des postes dans le système.
Pas Roger Holleindre, pas Carl Lang, pas Reveau, pas les Baeckeroot, pas Bernard Anthony, pas Martial Bild, pas …
Des « points de détail », dis-tu…………………….
J’ai une immense admiration pour le courage de Roger Holeindre ; c’est un type bien qui n’a peur de rien mais au delà des querelles intestines il y a la FRANCE !! c’est ça qui compte et je suis sûr que toutes les « sensibilités »,les courants, devraient faire taire leurs ressentiments dans un seul but : AVANCER ENSEMBLE POUR LA FRANCE !!!
Bonjour, je vous ai rencontré plusieurs fois depuis les BBE à Vincennes, je suis un ancien de la Cie DESSERTEAUX en INDO en 1947 voir le livre de MABIRE » les chasseurs Alpins des Vosges aux djebels » à la fin, « Dans les rizières de Dat-Do-Phuông » Les anciens d’indo SONT VICTIMES D’UNE DISCRIMINATION d’inscription vis à vis des anciens d’AFN
j’ai déja réussi à faire inscrire 3 oubliés à Epinay sur Orge en 91;(Maire UMP!!!)
je suis actuellement retraité à MENTON; je me trouve dans un cas semblable en 06;
Merci de m’indiquer un responsable capable d’écrire au maire, Préfet etc;;;; Salutation Chasseur et Marsoin
C.A RIVAUD Ancien Combattant Croix de guerre T.O.E à l’ordre du Corps d’Armée, Blessé de guerre à Dat-DÖ-Phuong.