«Ils ne pouvaient pas ne pas savoir». C’est ce que l’escroc américain Bernard Madoff, qui purge une peine de 150 ans de prison, a déclaré dans un entretien publié mardi par le New York Times. Selon lui, n certain nombre de banques et de fonds d’investissements étaient nécessairement au courant de sa fraude. Il affirme ainsi que cela rendait ces établissements non identifiés d’une certaine manière «complices» de la gigantesque fraude qu’il avait montée.
«Mais leur attitude était en quelque sorte de dire: « si vous faites quelque chose de mal, nous ne voulons pas le savoir »».