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John John
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Zentropa
Prostré sur le quai, soudainement incapable du moindre mouvement, il laissa passer un premier métro, puis un second.
La foultitude empressée le bousculait et lui jetait des regards venimeux et vindicatifs. Que faisait donc cet épouvantail immobile, planté au beau milieu de l’étroite bande de béton, gênant les courses folles des troupeaux salariés rendus hystériques par le déclenchement de la sonnerie indiquant la fermeture des portes de la rame ?
Antoine ne prêtait aucune attention à l’animosité grandissante autour de lui, il était comme absent au monde et fixait un point indéfini de l’autre côté de la voie, quelque part sur l’immense affiche publicitaire vantant une quelconque île paradisiaque, cocotiers, soleil et mini-string à l’appui.
Antoine avait décroché, rompu la mécanique quotidienne qui assurait le bon fonctionnement de ses jours et se trouvait maintenant totalement privé de la moindre force, dépourvu de la petite énergie nécessaire pour accomplir les quelques pas qui le séparaient du gros vers métropolitain et de son aller simple pour l’esclavage rémunéré.
Antoine voulait comprendre. Comprendre pourquoi, tous les matins, il se retrouvait sur ce même quai, à 7h45, pour entamer une journée de 10 heures passées à vendre des produits financiers hasardeux et des cartes bancaires aux options inutiles à des gens pour lesquels il n’avait aucune animosité mais qu’il rançonnait et flouait pourtant, à grand renfort de sourires mielleux et de promesses rassurantes, à longueur d’années.
Tout ça pour retrouver le soir une épouse les nerfs à vif à cause des objectifs mensuels non atteints par son cabinet d’audit et un fils qu’ils n’arrachaient de la garderie que pour tenter de le faire dormir le plus tôt possible afin d’être « un peu tranquilles », c’est à dire pour pouvoir végéter une heure ou deux, silencieux et hagards, devant la sacro-sainte télévision.
Non seulement Antoine n’éduquait ni n’élevait son fils, confié dès l’âge de deux mois à une nounou philippine puis aux institutions publiques, mais il nourrissait même une certaine exaspération, voir un certain ressentiment vis-à-vis de ce mioche totalement insensible à l’état de « stress et de fatigue » de ses parents et semblant s’ingénier à les mettre systématiquement en retard et à « pourrir » leurs si précieux moments de « décompression » et de « récupération ».
Toute son existence n’était au final qu’une grande et perpétuelle course dont personne ne se serait soucié de définir le but ni de distinguer la ligne d’arrivée. Seules certitudes et perspectives concrètes, les étapes de cette course sans autre fin que le tombeau s’incarnaient dans les merveilleuses et tellement attendues « vacances », ces parenthèses d’indolence huilée à la crème solaire, ces respirations exotiques qui ne peuvent manquer de faire penser aux « promenades » des détenus de Fleury Mérogis.
« Incident voyageur grave » auraient pu annoncer les haut-parleurs grésillants de la station Dausmenil car Antoine était en panne mécanique complète, le carburant consuméro-conformiste qu’on lui avait injecté dans les veines depuis tant d’années avait fini par encrasser le moteur.
Ses rêves de jeunesse – qui n’étaient pourtant ni des délires fumeux ni des ambitions démesurées mais simplement des aspirations à la liberté, l’autonomie et l’indépendance – lui revenaient à l’esprit. Pourquoi les avait-il tous sacrifiés pour finalement obtenir si peu ? On l’avait acheté, lui, sa morale et son idéalisme, pour beaucoup moins que 30 deniers…
Pourtant, aux yeux des autres, il avait rempli tous les contrats, répondu à toutes les attentes familiales et sociétales, rempli toutes les conditions du certificat de bonheur moderne : une femme, un enfant, un pavillon dans une banlieue chic, un boulot dont on peut parler dans les dîners en ville, un PEA, des photos du Kenya et de la Guadeloupe…
Alors pourquoi se sentait-il si vide, si vain, si épuisé d’habitudes, si saturé de renoncements ? Pourquoi regardait-il avant tant de gourmande fascination ces deux lignes métalliques à haute tension qui déroulaient devant lui l’implacable rectitude de leur possible rédemption ?
La journée avançait et Antoine ne bougeait toujours pas.
Même les clochards vautrés dans leur éthylisme comateux ricanaient de cet étrange garçon en costume-cravate qui semblait peu à peu se transformer en statue.
La télévision nuit gravement aux capacités intellectuelles des enfants
Samedi, 07 Mai 2011 |
Si la télévision nous influence, ce n’est pas qu’un question de message ni de publicité. Globalement, elle handicape nos fonctions cognitives. Elle assèche notamment le développement linguistique de l’enfant, mutilant la sociabilité intra-familiale. Elle tarit aussi la créativité des enfants. Les dessins ci-dessous illustrent l’expérience allemande de Winterstein & Jugwirth rappelée dans l’ouvrage de Michel Desmurget (cf. page 23). le résultat typique du teste du « bonhomme dessiné » par des enfants de 5 à 6 ans est éloquent…
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Par Perry | Publié : 10 mai 2011
WEB – Selon le site peer-to-peer, c’est sûr, une «guerre des Internets» se prépare…
Internaute, choisis ton camp. PirateBay, la Némésis de Pascal Nègre et d’Hollywood, a lancé un appel, mardi, pour défendre un Internet libre et non censuré. Détournant une lettre de Winston Churchill, le site bitTorrent avertit: «Une guerre des Internets se prépare.»
L’Internet libre est-il en danger? Le débat, c’est ci-dessous.
PirateBay fait référence à un embryon de projet d’un groupe de députés européens cherchant à créer «une frontière de Schengen virtuelle.» Lors d’une réunion tenue en toute discrétion en février dernier, le Law Enforcement Working Party (LEWP) a brossé les bases d’une liste noire visant à bloquer «les sites illicites» (PDF).
PirateBay voit dans cette proposition le succès du travail de sape des lobbies américains du disque et du cinéma (MAFIAA), déjà amorcé lors du procès PirateBay. «De cette bataille dépend la survit des civilisations libres», conclut PirateBay.
20minutes.fr
Par Perry | Publié : 10 mai 2011
Sept membres présumés de milieux islamistes ont été interpellés ce matin à Paris et en Ile-de-France, d’après des sources policières.
Ces interpellations ont eu lieu dans la capitale, mais aussi à Stains (Seine-Saint-Denis), où des perquisitions sont toujours en cours, et Garges-les-Gonesse (Val d’Oise).
Aucune indication n’a été donnée sur le cadre dans lequel s’est déroulée cette opération policière, conduite par la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
Vendredi, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant avait déclaré qu’il n’était « pas exclu qu’il y ait d’autres ramifications et d’autres personnes à interpeller » dans l’enquête marocaine sur l’attentat de Marrakech le 28 avril. Rabat a annoncé l’arrestation de trois Marocains dont l’un est présenté comme l’ »exécutant » de l’attaque qui a fait seize morts et huit blessés. Lundi, Claude Guéant avait aussi assuré qu’il n’existait « pas d’éléments concrets » pouvant laisser croire à un risque d’attentat en France, après la mort du fondateur d’al-Qaida Ben Laden.
LeFigaro.fr
http://dai.ly/lD39RT
La proposition de loi déposée en mars dernier par Christian Jacob, député UMP, visant à interdire l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère, gaz et huile de schiste, a été examinée et modifiée mercredi 4 mai par la commission du développement durable de l’Assemblée nationale. Cette modification inquiète France Nature Environnement qui craint un recul de la part des parlementaires.
Conserver les précieux permis de recherche pour ne pas être soumis au nouveau code minier
Alors que la proposition de loi initiale demandait l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de schiste, la version modifiée et adoptée hier en commission ne vise plus désormais que la technique de la fracturation hydraulique, quels que soient les hydrocarbures recherchés, conventionnels ou non. Pourvu que la technique soit différente, les industriels pourront forer sans être inquiétés. La fracturation hydraulique est à ce jour la seule technique permettant à l’issue de la phase d’exploration de connaître l’état du gisement et de l’exploiter par la suite. Pourquoi autoriser l’exploration qui donnera alors lieu à de la fracturation ?
Pour Maryse Arditi, responsable du réseau énergie de FNE, un amendement quasiment ubuesque : « Les industriels auront deux mois pour dire à l’Etat quelles techniques ils comptent utiliser et, s’ils précisent qu’ils feront de la fracturation hydraulique, leur permis sera annulé. On imagine aisément le résultat de cet amendement. Sachant que les permis sont valables 5 ans et renouvelables deux fois, les pétitionnaires ont tout intérêt à ne pas déclarer la fracturation, garder leurs permis et ne pas être ainsi soumis au nouveau code minier. » En revanche, les députés ont oublié de préciser que les documents qui seront envoyés au Ministère ne seront pas rendus publics. Il n’est pas trop tard pour amender le texte dans ce sens.
L’enquête publique pour tout nouveau permis saute
Le code minier est obsolète. Aussi, les députés avaient prévu de mettre dans cette loi une première demande visant à exiger une enquête publique avant toute délivrance de permis exclusif de recherches, ce qui n’était pas le cas jusque là. Cet article a été supprimé au motif qu’une ordonnance reprendra l’ensemble du code minier. En attendant, tout nouveau permis exclusif de recherche sera délivré selon les règles ancestrales du secret. Pour Adeline Mathien, chargée de mission du réseau énergie, « il s’agit d’une reculade. Nous souhaitions justement l’abrogation des permis pour qu’ils puissent être soumis à des règles plus démocratiques compte tenu des enjeux environnementaux lourds, prévus notamment dans l’article 7 de la charte de l’environnement »
France Nature Environnement demande donc aux députés de revenir à la proposition de loi initiale. Pour Bruno Genty, président de FNE « la mission interministérielle a déjà fait la part belle aux demandes des exploitants qui doivent être contents du rapport intermédiaire. Si les députés ont une écoute aussi bienveillante, la fracture entre opinion publique et représentants publics s’agrandira ».
Source : www.hns-info.net
Relevé par Minute :
« Jeudi 5 mai, « Foot & Co », l’Equipe TV
Trois jours après ses premières déclarations sur l’affaire des quotas, Emmanuel Petit n’a toujours pas décoléré:
« On est dans une France qui est submergée par le politiquement correct. Dès que tu commences à parler des Blacks, des Beurs ou des Juifs, d’un seul coup ça devient un sujet explosif. On ne peut plus parler normalement? »
Un champion du monde, ça se doit d’aller droit au but!
Michel Janva
Lu dans Minute :
« Décidément, la bande dessinée belge est dans le collimateur des épurateurs de tout poil. Après l’ignominieuse demande d’interdiction de vente en librairie de Tintin au Congo, lancée par un étudiant congolais de Bruxelles, c’est au tour d’un certain Antoine Buéno de se faire un nom, en accusant Les Schtroumpfs de véhiculer… les valeurs du « stalinisme et du nazisme »! Rien que ça, s’étrangle « La Tribune de Genève ». Le méchant Gargamel ressemblerait trop à un juif (la preuve: son chat, Azraël, a un prénom juif!), la Schtroumpfette aurait « les cheveux trop blonds », etc. Extrait de la prose de ce chercheur en sciences politiques, qui officie en France où il vient donc de publier Le Petit livre bleu, essai sur les schtroumpfs (éd. Hors Collection): «La société nazie, et l’Italie fasciste avant elle, étaient organisées sur un modèle corporatiste. C’est aussi le cas du village des schtroumpfs.» Vingt ans de recherche pour dire de pareilles conneries. Le reproche de Bueno que nous préférons: « La couleur unique (bleu) des Schtroumpfs laisse entendre une impossibilité à vivre la différence. » Durant la campagne présidentielle de 2007, Antoine Buéno était la «plume» principale de François Bayrou… »
Michel Janva
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Oussama Ben Laden
© AFP/ Site Institute/Ho
14:25 10/05/2011
MOSCOU, 10 mai – RIA Novosti
Oussama Ben Laden était mort des suites d’une maladie bien avant l’opération américaine menée contre son domicile au Pakistan, rapporte mardi l’agence iranienne ISNA.
« Pourquoi l’armée et les autorités américaines ont-elles refusé de montrer le corps de Ben Laden? Pourquoi l’ont-ils jeté à la mer, s’ils l’avaient traqué et tué? », demande le ministre iranien de l’Information, Heidar Moslehi, cité par l’agence.
« Nous avons des informations précises selon lesquelles Ben Laden était déjà mort depuis quelques temps au moment de l’opération américaine (…) et nous avons des documents qui en attestent », a affirmé M.Moslehi.
Le « terroriste numéro un », Oussama Ben Laden, a été tué lors d’une opération des forces spéciales américaines Navy Seals dans la nuit du 1er au 2 mai. L’inspirateur des attentats du 11 septembre 2001 se cachait dans un complexe de la ville garnison d’Abbottabad, dans le nord-est du Pakistan. Sa dépouille a été immergée dans l’océan.
Les médias internationaux ont à plusieurs reprises diffusé des informations sur le décès de Ben Laden. Ainsi, en 2007, peu avant son assassinat, la première ministre pakistanaise Benazir Bhutto avait annoncé l’élimination du chef d’Al-Qaida.
L’élimination physique de Ben Laden a provoqué aux Etats Unis une explosion de joie bien compréhensible, suivie de réactions enthousiastes des alliés de Washington. Au-delà de la réalité de cette mort, des conditions réelles de l’opération, du destin du cadavre et des conséquences, se pose un problème pour ceux qui se considèrent comme les « forces du bien » luttant contre le mal, pour reprendre les termes mêmes de la réaction italienne. Jusqu’où peuvent aller les démocraties pour en finir avec les «méchants» ?
La réaction populaire américaine a bien montré de quoi il s’agissait : d’une vengeance salué par des «on l’a eu». L’opinion publique se trompe rarement et la première réaction est souvent la bonne. La vengeance, cependant, n’est pas la justice. Il est donc difficile pour des démocraties de l’approuver et de la justifier. Une fois de plus, on se trouve dans une hypocrisie pour contourner des contradictions. La loi du lynch peut-elle s’exporter mondialement?
L’élimination de Ben Laden s’ajoute au meurtre judicaire de Saddam Hussein et aux tentatives maintenant évidentes d’assassinats par bombardements du colonel Kadhafi. Cela mérite réflexion et distinctions.
Ce qui paraït évident c’est que l’Occident sous l’appellation de communauté internationale s’arroge le droit d’éliminer physiquement ses opposants. Israël peut maintenant justifier certaines actions ciblées passées et surtout à venir.
Ben Laden est tombé comme le «Che»
Il y a un amalgame entre les «méchants» qui ne tient plus vraiment compte de la différence existant entre un terroriste et un tyran. Cet amalgame est finalement induit par la globalisation de la lutte des démocraties contre les totalitarismes et fanatismes à l’échelle de la planète. Ben Laden est tombé comme le «Che», vendu. Comme pour lui, on a montré le corps avant de l’escamoter [mais on a donné comme truquée la photographie produite, NDLR] c’est le fameux syndrome de Zapata. Du nom du révolutionnaire mexicain, trahi par un des siens et massacré après être tombé dans un piège. Pour certains musulmans d’ailleurs Ben Laden est un Guevara d’aujourd’hui, dressé contre l’impérialisme américain avec les moyens de son temps. C’est ce qui explique le malaise dans plusieurs pays musulmans.
Ben Laden était en effet, même chez ceux qui condamnaient son action, comme l’arabe musulman qui avait réussit à humilier l’Amérique. L’Amérique a lavé dans le sang d’un homme une humiliation terrible. L’humiliation, le premier mai, a de nouveau changé de camp. Une humiliation qui renforce toutes celles issue de la Palestine, de l’Irak et même de la Libye. Dans ces deux pays les démocraties légitiment une sorte de tyrannicide international qui serait un dégât collatéral du devoir d’ingérence humanitaire.
Un tyrannicide est, littéralement, l’action de tuer un tyran. C’est un concept que l’on retrouve chez certains précurseurs ou tenants des idées libérales, comme composante du droit de résistance à l’oppression. Les premiers à l’évoquer sont des penseurs de l’Antiquité.
Ainsi, Démosthène en faisait le modèle du parfait dévouement démocratique, tandis qu’Aristote y voyait une loi de la nature. A Athènes, Hippias et Hipparque, qui tentèrent de mettre fin à la tyrannie des Pisistratides, furent héroïsés par la cité et devinrent le modèle de ce genre de dévouement civique. A Rome, Cicéron s’en servit pour justifier l’assassinat de César.
Des croisés qui tuent un Arabe
Le tyrannicide paraît aujourd’hui mondialisé et, par la même, change de nature. Ce n’est plus un peuple qui se débarrasse d’un tyran mais des étrangers qui le débarrassent de leur tyran. Il perd ainsi, sinon toute, du moins une grande partie d’une légitimité qui a toujours été contestable et contestée. Ce n’est pas la même chose d’éliminer un terroriste que de tuer volontairement un chef d’Etat.
Ce n’est pas la même chose, mais en l’occurrence, pour une grande partie de la planète, ce sont les mêmes qui s’adjugent le droit de tuer terroristes et dirigeants. Ben Laden n’est pas Saddam mais en attendant, qui sait, Kadhafi, Assad ou Ahmadinejab, il peut y avoir un autre amalgame dans les opinions publiques arabes.
Quand on tue un Saddam par irakiens interposés ou un Ben Laden par trahison pakistanaise… on tue certes peut être un tyran et un terroriste, mais ce sont des «roumis» ou des «croisés» qui tuent également un Arabe. Cela complique, pour de nombreux musulmans, leur sentiment vis-à-vis de la fin du dirigeant terroriste.
Jean Bonnevey
Metamag.fr
04/05/2011
Correspondance Polémia – 9/05/2011
Image : Le 1er mai, un commando américain a tué le terroriste Oussama Ben Laden. Vengeance est faite …
Jean Bonnevey
DANGER: BLYTHE MASTERS OU LA BOMBE QUI A EGRATIGNE LE COURS DE L’ARGENT METAL
du 5 au 8 mai 2011 : Lecteurs et lectrices de ce blog depuis des mois, vous saviez que Blythe ne laisserait pas les manants s’emparer du cours de l’argent. Donc, elle l’a atomisé dans une opération sans précédent, je dis bien SANS PRECEDENT, dans laquelle différentes parties ont été mises à contribution, y compris le changement des règles en cours de jeu (dépôt de garanties modifiées et augmentées brutalement QUATRE FOIS fois, voir Zero Hedge).
Il y a deux mois, elle nous avait déjà livré une grande bataille, qu’elle avait gagné… temporairement. Cette fois, elle a été obligée de refaire D-Day, le débarquement en Normandie. Dans mon livre, je l’avais surnommée « le Patton de la banque », pas pour rien, et avais prévenu que tous ceux qui la sous-estimeront en seront pour leur frais. Donc, les petits malins qui ont joué l’argent métal à court terme à la hausse ont été broyés et leur chair pourrit en ce moment même après que les appels de marge aient été reçus.
Mais c’est une très bonne nouvelle. En effet, si BM a été obligée de mener une telle méga-opération (méga-contre-attaque est plus juste) c’est parce que la barrière des 50 dollars l’once avait mis sa banque au bord du gouffre, ce qui vous montre à quel point le chapitre sur l’Argent métal dans le livre est maintenant prophétique. Je l’ai dit maintes fois ici et à la radio: le cours de l’argent affecte directement la SECURITE NATIONALE DES ETATS-UNIS. L’argent métal ne doit pas, ne peut pas dépasser les 40 ou 50 dollars, sous risque d’implosion des positions massives de la JP Morgan et surtout du dollar, sans même parler de leurs produits dérivés à effet levier téléscopique, ni de celles de la HSBC, entraînant la chute de tout le système pour cause de planche à billets accélérée.
Ne soyez donc pas surpris. La bête livre ses derniers combats, mais la baisse permanente du dollar l’entraînera de toute manière dans l’abîme car il n’y a plus d’argent physique en quantités suffisantes sur Terre, ni sur Neptune ou Mars pour que les ETF argent papier soient honorés.
Donc: plus que jamais, continuez à acheter autant de pièces argent et or que vous pouvez. Vous participez à votre façon à la guerre contre le cartel bancaire qui supprime les cours depuis 30 ans afin que le bon peuple n’ait qu’un seul mot, « dollar » (plutôt que « argent »), dans la tête.
L’Histoire en marche est toujours plus forte et le cours de l’argent arrivera tôt ou tard à son ratio de 14 sur le cours de l’or. Et celui-ci, maintenant (regardez bien les prochains mois) va littéralement s’envoler. Car BM a dépensé toute son énergie sur l’argent mais sans juguler l’or!!! Or (oui) les deux sont désormais liés.
Chers lecteurs, BIENVENUE DANS WEIMAR. Les Français le savent maintenant: ne pouvant trouver des 50 FF Hercules par groupe de 100 ou de 1000, beaucoup se sont rabattus sur les célèbres pièces Maple Leaf du gouvernement canadien que seul CCOpera vend de semaine en semaine. La liste d’attente est maintenant de 15 jours (dingue), mais quand la Monnaie de Paris vend 50.000 pièces totalement surcotées (et moches) en 10 minutes, on comprend que la patience à elle seule paye.
Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com
PENDANT CE TEMPS, LES EFFETS DE BLYTHE EN IRAN
du 5 au 8 mai 2011 : Blythe Masters a du pain sur la planche, raison pour laquelle elle a acheté presque tout le maïs déclanchant des famines par-ci par-là. En Iran par exemple, les gens se ruent sur l’or et le… pain! Lire ici France 24heures: « Le prix du pain a été augmenté de 25% le 26 avril et une seconde hausse est prévue dans quatre mois. Le très répandu pain de Sangak est passé de 4000 rials (36 cents) à 5000 rials (45 cents). Et son prix avait déjà triplé au moment des suppressions de subventions en décembre. Par ailleurs, le prix de l’essence a quadruplé. Les propriétaires ont désormais droit à 60 litres de fuel par mois à 40 cents le litre alors qu’en 2010, ils ne payaient que 10 cents par litre…. [Selon l’agence de presse iranienne, Mehr News, en mars, 30% des Iraniens n’ont pas payé leur facture de gaz.] La hausse des prix concerne absolument tous les produits de base : l’eau courante, le gaz pour se chauffer, la nourriture… tout est cher »« , merci à notre lecteur Yassine Sellika.
Mr Croenne nous dit aussi que « les prix du maïs à leur plus haut depuis le début du mois d’avril » comme on peut le voir ici sur RFI. Et si RFI en parle, c’est franchement grave. Ludovic Hekinsky, lui, m’a écrit: « Il y a 3 semaines (article LES RICHES HEURES DE BLYTHE MAÏSTERS) vous parliez de futures augmentations du maïs de 30%. Une semaine plus tard dans mon Carrefour le pain au maïs (1,20€) disparaissait des étalages! Il est revenu aujourd’hui lundi… à 1,45€ avec 25 centimes d’augmentation, soit 17,24% de hausse ! Même Carrefour ne peut rien contre Blythe Masters. Du coup j’en prend plus. Je vais prendre des Hercules et des Semeuses demain pour me venger 🙂 Augmentation aussi du pain aux céréales: il passe de 1,20 à 1,30€« . Des Semeuses, voici une bonne idée, pour semer le blé. Revue de Presse par Pierre Jovanovic
PENDANT CE TEMPS, 1 AMERICAIN SUR 7 VIT DE TICKETS ALIMENTAIRES !
du 5 au 8 mai 2011 : Un mariage et un enterrement, rien de mieux pour faire oublier l’effondrement du dollar que tout banquier, même en agence, peut désormais voir. Et ceci est confirmé par une autre statistique tout aussi effroyable, celle des gens qui « sur »vivent avec les tickets alimentaires, les food stamps, de nouveau en hausse. Mr Bacquet nous dit « Après la carte des hécatombes d’animaux morts, voici la carte des « food stamps » aux USA. Un clic sur chaque Etat permet d’avoir les chiffres. On peut voir notamment que le Tennessee flirte avec les 20% de population nourrie aux bons alimentaires« . Voici la carte sur le Wall Street Journal. Les pauvres du fin fonds des USA sont en effet les plus touchés, cliquez ici. Zero Hedge a écrit que 400 américains tiennent 10% des capitaux US… « SNAP released the most recent food stamp numbers. Not surprisingly, we just saw another all time high 44.2 million poverty-level Americans relying on government funding for day to day sustenance« . Cela dit, c’est la JP Morgan qui distribue ces chèques à ces manants. Signés par Blythe Masters? Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com
La démocratie n’est que la façade de l’oligarchie. Une oligarchie courtermiste qui s’est éloignée des préoccupations du peuple et qui prend de plein fouet une série de crises : vieillissement, immigration, endettement. Mais du mal peu sortir un bien : le retour du peuple via la démocratie directe. Yvan Blot fait le point.
Polémia.
L’histoire nous apprend que la démocratie, et aussi la démocratie directe, ne se sont implantées qu’à l’occasion de crise grave : La guerre civile du Sonderbund en Suisse, la corruption en Californie, la réunification en Allemagne ont permis à la démocratie directe de faire une percée.
La démocratie représentative façade de l’oligarchie
La raison majeure de ces percées est qu’en démocratie représentative pure, laquelle est la façade d’un régime oligarchique, certains intérêts sont systématiquement favorisés et certains négligés. Le système sélectionne les intérêts particuliers à condition qu’ils soient très bien organisés : les syndicats d’enseignants ou de dockers, par exemple, mais il y a aussi des exemples dans le grand patronat. Les intérêts non organisés, et notamment l’intérêt général parce que sa cible à satisfaire est trop large, sont défavorisés.
L’oligarchie : des gérants courtermistes
A cela s’ajoute que l’oligarchie au pouvoir en Occident préfère le court terme et néglige les intérêts à long terme de la nation. On le voit dans des sujets aussi cruciaux que la natalité, l’endettement public, l’immigration, l’insécurité. Cette prédominance du court terme est typique des gérants et non des propriétaires. L’électeur de base a, sauf s’il est assisté, un comportement patrimonial, si ce n’est pour lui, pour défendre ses enfants : le long terme le concerne. L’élu pense plutôt d’abord à sa réélection.
Notre société a organisé la déresponsabilisation des décideurs : fonctionnaires, partis, syndicats, medias, oligarchies d’affaires échappent aux sanctions de la responsabilité : une grande banque ou un grand journal en péril fera appel à l’Etat, c’est-à-dire au contribuable auquel on ne demande pas son avis (sauf en démocratie directe). Le grand économiste Pascal Salin a montré qu’on n’était plus vraiment en régime capitaliste libéral car ce sont des managers qui dirigent beaucoup de grandes entreprises et qui agissent avec l’argent des autres, pas avec leur propre argent. S’ils commettent des fautes et partent, c’est avec un « parachute doré ».
Cette situation crée du mécontentement comme le montrent les sondages et beaucoup d’abstentions aux élections.
Le fossé entre l’oligarchie et le peuple
Le fossé entre les prétendues élites et le peuple a pris des proportions impressionnantes et cela dans tout l’Occident. Le phénomène n’est nullement purement français. Le professeur de sciences politiques à Harvard Samuel Huntington dans son livre « Qui sommes-nous ? » (Odile Jacob ; 2004 ; p.168) décrit bien le degré étonnant où l’on en est arrivé aux USA où l’oligarchie combat l’identité américaine elle-même, en refusant de défendre l’Anglais face à l’immigration mexicaine hispanophone : « en 1986, une proposition populaire d’amendement à la constitution de Californie visant à faire de l’anglais la langue officielle de l’Etat a suscité l’opposition de toutes les grandes personnalités politiques (sauf le sénateur Paul Wilson) parmi lesquelles le gouverneur, le ministre de la Justice, le deuxième sénateur de l’Etat, le président du Sénat, le président de la Chambre et les maires de San Francisco et de San Diego, des conseils municipaux de Los Angeles et de San José, de toutes les grandes chaînes de télévision et stations de radio, de la fédération des syndicats de Californie, affiliée à l’AFL/CIO la plus grande fédération de syndicats de l’Amérique), et de la conférence des évêques catholiques. Le jour des élections, 73,2% des électeurs californiens ont approuvé l’amendement qui a obtenu la majorité dans tous les comtés. » Tous les oligarques voulaient ainsi flatter les électeurs d’origine mexicaine bien que beaucoup de ces derniers aient voté pour la proposition (tous ceux qui veulent s’intégrer, et ce n’est pas rien).
De même en Suisse, le patronat prévoyait des ruptures de contrats avec les Emirs du golfe et les journaux prédisaient des émeutes comme en France si la proposition de référendum populaire sur les minarets passait : rien de tout cela n’est arrivé. C’était une pure illusion idéologique ! Mais la défiance du peuple ne fait que s’accroître. C’est pourquoi des partis accusés de « populisme » par l’oligarchie régnante, connaissent désormais une forte croissance dans toute l’Europe. Dans le même temps, l’abstention connaît aussi des sommets. Le peuple est écœuré. Un jour, l’oligarchie, si elle persiste à mépriser le peuple et à ignorer des besoins, sera renversée. L’histoire a montré comment les oligarchies perdent le pouvoir, parfois dans la violence, parfois pacifiquement comme dans les pays de l’Est mais toujours dans l’aveuglement le plus total.
La France a montré que le verrouillage des institutions a toujours été très fort et l’incapacité à se réformer patente : la liste des révolutions est longue : 1789, 1792, 1830, 1848, 1870 (la commune), 1936 (révolution partielle) 1940, 1948 (tentative d’insurrection) 1958, 1968 (échec partiel). Quand aura lieu la prochaine ? Il suffit de voir la liste des intérêts négligés, voir « trahis » par la gauche sur les sujets suivants qui intéressaient pourtant sa clientèle populaire : l’immigration, l’insécurité, l’environnement, la spoliation fiscale (elle touche plus de monde qu’on ne le croit) : sur tous ces sujets, la droite n’a pas été brillante non plus.
Vieillissement, immigration, endettement : la crise est inévitable
Pour l’économiste Hoppe, la crise est inévitable : la combinaison du vieillissement, de l’immigration, de l’endettement public va conduire à une explosion financière et à l’effondrement de notre soit disant modèle économique et social dirigiste. La crise n’est pas agréable et tous doivent la redouter. Mais elle porte aussi des bienfaits futurs : « C’est au cœur du danger que croît ce qui sauve » a écrit le poète Hölderlin cité par Heidegger. La crise ouvre une fenêtre dans l’histoire de l’Etre : ce fut le cas en France en 1958 ou en Allemagne en 1989 : ce qui était impossible (changement de régime en France, réunification en Allemagne) devenait possible.
Mais il faut être prêt à utiliser la fenêtre de l’histoire de l’être quand elle apparaît. C’est pourquoi, il faut prôner la démocratie directe dès maintenant pour pouvoir l’établir quand les circonstances historiques se présenteront. Cela peut arriver plus tôt qu’on ne le croit !
Yvan Blot
Président d’Agir pour la Démocratie Directe
Conférence sur « La crise qui vient »
Lundi 16 mai 2011 à 19h30
A l’Hôtel Néva (rez-de-chaussée
14, rue Brey – 75017 PARIS (près de l’Etoile)
Correspondance Polémia – 10/05/2011
Image : Révolution de 1830 – Combat devant l’Hotel de ville de Paris
Israël viole le droit international
En dépit de la multiplication de bavures (comme à Dubaï en janvier 2010), les services secrets israéliens continuent à bafouer les règles élémentaires du droit international. En témoigne l’enlèvement, en Ukraine, le 19 février dernier d’un ingénieur palestinien, Dirar Abou Sisi, réapparu devant un tribunal israélien après quarante jours de détention au secret. Marié à une ukrainienne, cet ingénieur de 42 ans, qui est le directeur de la centrale électrique de Gaza, n’a jamais été cité dans aucun media israélien comme un possible terroriste, il n’a jamais été condamné, n’a aucun casier judiciaire et n’a aucun lien avec une organisation palestinienne activiste. Cela n’a nullement empêché son enlèvement au prétexte qu’il serait le père du programme du développement des missiles du Hamas. Autre exemple d’intervention violant les règles internationales, une frappe aérienne israélienne au Soudan, le 5 avril, a tenté de tuer Abdeltattif al-Achqar, supposé être l’un des chefs militaires du Hamas. Résultat de cette agression : deux civils tués par un drone à longue portée.
Source : Faits et Documents
ARTE diffuse, vendredi 06 mai 2011 à 23 heures 10, le documentaire réalisé par Yoav Shamir « Diffamation ».
Le cinéaste israélien Yoav Shamir enquête sur l’antisémitisme aujourd’hui dans le monde : un documentaire ironique propre à faire grincer les dents des bien-pensants.
Yoav Shamir n’a jamais été personnellement confronté à l’antisémitisme. Or les journaux israéliens relatent chaque jour des incidents antisémites et la puissante Anti- Defamation League (ADL) en dénombre plus d’un millier par an aux États-Unis. Quelle est donc la réalité de l’antisémitisme aujourd’hui, quelles formes prend-il ? Pour le savoir, le cinéaste suit le président de l’ADL, Abe Foxman, dans ses échanges avec des dirigeants politiques et visite un ancien camp de concentration en Pologne avec un groupe de jeunes Israéliens. Il rencontre aussi Norman Finkelstein, professeur à l’université de Chicago et auteur d’un livre qui dénonce au contraire l’usage malhonnête, selon lui, du discours de l’ADL et de Foxman. Shamir débusque l’amalgame entre antisémitisme et opposition à la politique d’Israël et épingle avec férocité les positions victimaires de toutes sortes.
Prochaines diffusions de « Diffamation » :
Le 19/05 à 10:05 sur Arte
Le 26/05 à 00:40 sur Arte
Le grand rendez-vous de ténors du web mondial aura pour ambition de réfléchir aux principaux enjeux d’internet dans le futur, deux jours avant le sommet des grandes puissances économiques, le G8.
2 jours de forum pour évoquer la régulation, la lutte contre la cybercriminalité, la neutralité du net, les droits d’auteur, la gouvernance des noms de domaine, la protection de la vie privée, la fracture numérique, le cloud computing ou encore l’impact d’internet et des nouvelles technologies sur la croissance…
Sont entre autres attendus pendant ces deux jours de G8 du web: Eric Schmidt – Google, Vinton Cerf, Jimmy Wales – Wikipedia, Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon, Marc Simoncini, Bill Gates et au conditionnel, Mark Zuckerberg.
Le ministre de l’Economie numérique, Eric Besson, était hier aux Etats-Unis pour préparer ce sommet de l’internet par des rencontres avec les patrons de Facebook et Google ainsi que son homologue au sein du gouvernement américain.
Rappelons seulement que Reporters Sans Frontières classe la France dans la catégorie des pays où Internet est placé sous surveillance.
http://fr.rsf.org/surveillance-france,39712.html
Du G8 au G20 : vers un nouveau directoire de la planète ?
24 mai 2011
16h00 – 19h15
Amphithéâtre Jacques Chapsal Sciences Po
27 rue St Guillaume, 75007 Paris
Tél.:+33(0)1 58 71 70 00
Fax:+33(0)1 58 71 70 90
Attention :
inscription obligatoire
nathalie.tenenbaum@sciences-po.org
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L’Iran a ironisé mardi sur les « idées idiotes » des dirigeants israéliens, après les déclarations d’un ancien chef du Mossad estimant que frapper militairement les installations nucléaires iraniennes serait une « idiotie ».
« Le fait que les responsables du régime sioniste avouent qu’ils ont des idées idiotes est important, car ils ont eu par le passé de nombreuses idées idiotes », a commenté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast lors de son point de presse hebdomadaire.
« Nous avons déclaré à de nombreuses reprises que nos activités nucléaires sont pacifiques et sous le contrôle de l’AIEA. Les déclarations des responsables de ce régime (israélien) illégitime n’ont pas d’importance pour nous », a répondu mardi M. Mehmaparast.
Le ministre de la guerre israélien Ehud Barak a à nouveau évoqué la semaine dernière la possibilité que l’Iran parvienne à se doter de l’arme nucléaire, tout en estimant que Téhéran ne l’utiliserait pas contre « Israël » en dépit de sa violente rhétorique anti-sioniste.
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Le Premier ministre du Pakistan a rejeté lundi les accusations d’éventuelles complicités officielles avec Oussama Ben Laden, mais a promis une enquête, tandis que les Etats-Unis refusaient de s’excuser pour le raid effectué sur le sol de leur allié.
Yousuf Raza Gilani a qualifié « d’absurdes » les accusations selon lesquelles des institutions pakistanaises ont joué double jeu avec Al-Qaïda, « car Al-Qaïda et ses alliés ont conduit des centaines d’attentats suicide » dans ce pays ces dernières années, pour le punir de son engagement dans la lutte anti-terroriste aux côtés de Washington.
« Oui, il y a eu un échec des services de renseignements, mais pas seulement des nôtres. C’est l’échec de toutes les agences de renseignement du monde », a estimé M. Gilani, réitérant un des arguments avancés par Islamabad.
Les USA ont créé Al-Qaida
Alors que l’opinion publique pakistanaise, très fortement anti-américaine, reproche aux autorités de n’avoir pu empêcher la violation de souveraineté qu’a constitué le raid des commandos américains, M. Gilani a reproché sur un ton vindicatif aux Occidentaux, notamment aux Américains, d’avoir créé le chef d’Al-Qaïda
« Qui est responsable de la naissance d’Al-Qaïda dans les années 1990? Qui est responsable d’avoir bâti le mythe de Ben Laden? », a-t-il martelé dans une référence à peine voilée aux Etats-Unis.
Accusé d’unilatéralisme par M. Gilani, Washington a affirmé qu’il refusait de « s’excuser » pour le raid contre Oussama Ben Laden.
Répétant que les Etats-Unis considéraient leur relation avec le Pakistan comme « compliquée » mais « importante », le porte-parole de la Maison Blanche Jay
Carney a affirmé: « nous ne nous excusons pas pour les mesures que le président (Obama) a prises ».
Washington a indiqué la semaine dernière que les autorités pakistanaises n’avaient pas été averties du raid par crainte de possibles « fuites ». Mais dimanche, le conseiller d’Obama pour la sécurité nationale, Tom Donilon, a cherché à calmer le jeu, soulignant que Washington n’avait « aucune preuve que le gouvernement d’Islamabad était au courant » du lieu où se cachait Ben Laden.
Il a cependant demandé à Islamabad de transmettre aux Etats-Unis les renseignements trouvés par les autorités pakistanaises dans la résidence et de leur donner accès aux trois femmes du chef d’Al-Qaïda désormais en détention, afin de les interroger.
Islamabad dévoile le nom du chef de la CIA au Pakistan
Signe de la dégradation des relations entre Islamabad et Washington, le nom d’un homme présenté comme le chef de la CIA au Pakistan a été révélé par plusieurs médias pakistanais ces derniers jours.
Interrogé, un responsable américain qui a requis l’anonymat a indiqué que l’agence de renseignement, qui a dirigé l’opération contre Ben Laden, ne prévoyait pas d’exfiltrer le responsable de ses opérations au Pakistan.
L’identité des agents de la CIA étant confidentielle, les soupçons sur l’origine de la fuite se portent sur l’ISI, les puissants services secrets pakistanais.
Mi-décembre, un précédent chef de station de la CIA au Pakistan avait dû être exfiltré après avoir fait l’objet de menaces. Son identité avait été révélée dans un plainte déposée par un homme qui accuse la CIA d’avoir tué son fils et son frère au cours d’un tir de drone. |
La présidente du jury de l’ENA, Michèle Pappalardo, a réussi à faire parler d’elle… en dénonçant « le conformisme des candidats ». Un élève de l’ENA lui répond ici avec insolence : « Les prétendus non-conformistes que le jury semble appeler de ses vœux sont des rebelles de bac à sable. L’Union européenne, les droits de l’homme et la diversité : voilà les valeurs cardinales furieusement subversives qu’il faut afficher pour plaire au jury ». Un jury présidé par un « commissaire au développement durable », par ailleurs femme de député UMP : la subversion est en marche ! Polémia
La presse s’intéresse généralement assez peu aux rapports rédigés chaque année par les présidents du jury du concours d’entrée à l’ENA. Et pour cause : techniques, austères, prévisibles, ceux-ci ne présentent que peu d’intérêt pour des journalistes qui se reconnaissent dans des « valeurs » aux antipodes de celles qu’ils prêtent à l’ENA et à la grande majorité de ses élèves. Michèle Pappalardo (ancienne élève de l’ENA, promotion « Droits de l’Homme »), dernière présidente en date, croit avoir trouvé la solution imparable pour dépoussiérer l’image de l’école : « Nous n’avons pas été éblouis, en règle générale, par l’originalité des candidats, à commencer par leur apparence vestimentaire. A part un corsage, deux vestes et une cravate colorées et un seul pantalon de velours… tous les autres candidats étaient en costume-cravate et tailleur noir ou anthracite, voire bleu marine ». Et de regretter comme il se doit le conformisme, la faible représentation des candidats issus de la « diversité » et des femmes. Le Monde, par l’intermédiaire d’Olivier Rollot, s’enthousiasme : « La présidente du jury taille un costard aux candidats dans son rapport » et lance une incantation libératrice : « Concours de l’ENA, sortez du moule ! » Et pourtant… !
Rebelles de bac à sable et pensée unique
Ayant eu la chance de réussir le concours après avoir été confronté à ce jury lors du Grand Oral, je peux aisément affirmer que ces incitations au « non-conformisme » sont trompeuses : les prétendus non-conformistes que le jury semble appeler de ses vœux sont des rebelles de bac à sable, qui, loin de se démarquer de la pensée unique, affirment le plus bruyamment son attachement à celle-ci et à ses fausses évidences. L’Europe, les droits de l’homme et la diversité : voilà les valeurs cardinales furieusement subversives que nous devions afficher pour décrocher notre admission. Le catéchisme rêvé des tenants du politiquement correct ! Le candidat modèle est celui qui se garde des « dérapages populistes et autres survivances des égoïsmes nationaux », et livre au jury des « réponses authentiques, empreintes de tolérance et d’ouverture d’esprit », tout en sachant « exercer sa vigilance citoyenne à bon escient ». Et notre habitus, construit au sein de l’école du roi Richard (Descoings, le patron de Sciences-Po), a fait le reste pour nous permettre de débiter ces sottises sans l’esquisse d’un sourire !
L’ENA, devenue la porte d’entrée des élites mondialisées
Contrairement aux poncifs de la pensée dominante, l’ENA n’est plus l’école de la bourgeoisie traditionnelle et des valeurs auxquelles on l’identifie (sens de l’Etat, autorité, conservatisme moral) : c’est au contraire l’une des portes d’entrée favorites des élites mondialisées, dont le rêve est la liquidation de l’Etat Nation !
Depuis peu, l’ENA s’est autobaptisée « L’Ecole européenne de gouvernance » ! Tout est dit : européenne et non plus nationale ; gouvernance (ce concept par lequel « l’élite » technicienne et médiatique souhaite écarter le peuple de la réalité du pouvoir), au détriment de la conception traditionnelle de l’administration dont la soumission au politique (et donc au peuple) et la neutralité avaient fait de la France une référence pour de si nombreux pays.
Mme Pappalardo veut banaliser l’ENA comme Descoings a vulgarisé Sciences-Po, devenue aujourd’hui une « Business School » comme une autre. Elle déplore les lacunes historiques des candidats, tout en ayant une vision anglo-saxonne et post-historique de l’ENA : « Dieu rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes », disait Bossuet…
L’ENA devrait être l’école de la tradition et de l’avenir
L’ENA devrait être l’école de la tradition (références à l’histoire de France et à ses figures, volonté de perpétuer un modèle national façonné par l’Etat) et de l’avenir : elle n’est désormais que l’école du présent, fascinée par son époque, par les autres pays (« N’innovons pas, imitons ») et leurs élites issues de la grande révolution culturelle libérale-libertaire des années 1970.
Christopher Lasch, dans son remarquable ouvrage La Révolte des élites, écrivait ceci il y a plus de quinze ans : « Les élites hédonistes assoient leur pouvoir sur le culte de la marge et sur un fantasme de l’émancipation permanente. Alors qu’elles sont responsables des normes imposées à la société, leurs comportements consistent à feindre d’être hors norme. Cette dialectique permanente de la norme et de la marge est celle de notre temps. »
Des écoles de journalisme au monde de la culture en passant par l’Ecole nationale d’administration, les « rebellocrates » et les « mutins de Panurge » chers à Philippe Murray rivalisent en effet de non-conformisme… !
Antonin Coignet
5/05/2011
Antonin Coignet est le pseudonyme d’un élève de l’ENA – promotion Marie Curie.
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« Si un aveugle guide un aveugle, tous les deux tomberont dans un trou. » Cette sentence biblique a inspiré le tableau de Bruegel l’Ancien, où l’on voit une procession d’aveugles liés les uns aux autres s’entraîner mutuellement vers le précipice. La parabole de Bruegel vaut pour le destin de l’Union Européenne, qui n’a jamais paru aussi précaire.
Notre inconscient collectif nous le murmure : l’UE, dans son organisation actuelle, est condamnée. Certains experts le savent et le disent, à l’instar de Joseph Stiglitz, de Jacques Sapir, de Christian Saint-Etienne, de Jean-Luc Gréau, d’Alain Cotta, de feu Maurice Allais, Nobel d’économie symptomatiquement dédaigné par notre intelligentsia pour crime de lèse-béatitude envers l’euro. Notre élite politique aussi le sait, mais elle le tait soigneusement. Il faut la comprendre, faire pièce à la vérité signifierait sa chute
L’euro, ce moteur de croissance zéro
L’euro, ce moteur de croissance zéro, ne sera bientôt plus qu’une poudre de comète, abîmée dans le vaste charnier d’une oligarchie supranationale qui s’est trop tôt rêvée toute-puissante. Se corrompre dans de telles illusions d’omnipotence et d’expansion indéfinie, c’est la justice que l’histoire réserve à tous les projets impériaux, même les plus technocratiques et les moins séduisants. L’extraordinaire revitalisation des mouvements populistes européens, que la doxa nous affirmait enterrés dans les sables de la Fin de l’histoire, souligne assez la marche à la mort de l’illusion euratlantique.
La fable « crisiste » n’empêchera pas les grands mensonges de tomber
Certes, la crise de 2008 a été un effet d’aubaine pour une partie de la classe politique qui s’est ingéniée à masquer sous les traits de la conjoncture ce qui relève en réalité de failles structurelles, systémiques, propres à l’architecture de l’Union. Il faut bien être naïf pour avaler la fable crisiste qu’on tente de nous vendre : avons-nous attendu 2008 pour subir la stagflation, les délocalisations, la désindustrialisation massive, le chômage de masse, une politique d’élargissement aberrante, une immigration massive qui a explosé à la fin du siècle dernier, c’est-à-dire au moment même où la lutte contre l’immigration devenait l’omega du discours gouvernemental, plongeant le débat médiatique dans une schizophrénie ravageuse, où le durcissement des paroles va de pair avec l’impuissance des actes ? 2008 n’aura fait que révéler ces lignes de failles, dont aucune n’a été colmatée. La machine s’épuisera dans des annonces de réforme impossibles à mener et pour cause, l’ordre même de l’Union l’interdit. L’épreuve d’enfumage aura duré deux décennies. Une durée de vie remarquable pour une malversation aussi patente. L’Union semble désormais aussi fragile qu’un enfant atteint de progéria. Voici venu le temps où vont tomber les grands mensonges.
Trou noir des dettes souveraines et faillite civilisationnelle
Le trou noir des dettes souveraines travaille à leur perte fatale les économies européennes. Deux événements survenus dernièrement soulignent l’effet d’accélération : d’abord la rétrogradation de la note des Etats-Unis par Standard & Poor’s, qui signifie que le séisme financier mondial n’a pas encore épuisé ses capacités de réplique, puis l’annonce, tout aussi inédite, par le gouvernement français de sa volonté de suspendre les accords de Schengen pour tenter de juguler, vainement, l’afflux de dizaines de milliers de jeunes Tunisiens. L’édifice craque de partout. La pitoyable querelle avec l’Italie dit la faillite civilisationnelle dans laquelle nous sommes engagés. Sur le plan économique, maintenant que les pions sont tombés (Grèce, Irlande, Portugal), le cercle du désastre s’élargit et ce sont les pièces de choix qui vont être mises en jeu. L’Espagne sera la prochaine à offrir sa tête au billot du Fonds de solidarité. Gageons que le couple franco-allemand, roi et reine de ce sombre échiquier, feront tout pour proroger la demande de soutien des ibériques, qui entraînerait inéluctablement l’effondrement de l’union monétaire.
Euro et Schengen : vers la fin de l’utopie sans frontiériste
Formidable entropie qui engloutira tout de l’utopie sans-frontiériste : l’euro et Schengen imploseront simultanément. L’effet de sidération qu’engendrera cette implosion dans les opinions publiques se traduira par une série de révolutions politiques internes. Un basculement que tous les sondages annoncent et dont 2012 va dramatiquement préciser les contours.
La coque du vaisseau amiral est trouée
On aimerait ne pas avoir à se réjouir de telles perspectives. Et pourtant, nombre de politiques avisés, défaits par le référendum de Maastricht, nous avaient mis en garde : cette autodestruction était inscrite dans le programme génétique même de l’UE et de l’idéologie supranationale. Nous serions nous bornés à une Europe des Douze, fondée sur des coopérations bilatérales, seule solution pour aboutir à terme à un ensemble politique et économique stable et cohérent, que nous n’aurions pas eu à redouter un naufrage aussi radical. Persistance des Cassandres. Inutile désormais de chercher à sauver un vaisseau-amiral dont la coque est trouée. La situation ne nous laisse d’autre choix que de nous préparer à abandonner l’embarcation. L’épreuve sera douloureuse à court terme mais salvatrice à moyen terme. La plaie a de toute façon suffisamment suppuré. Il est temps de parapher l’acte de décès et d’achever cette chimère malade ou c’est elle qui nous achèvera.
Georges-Henri Bricet des Vallons
Chercheur en science politique 6/05/2011
Cet événement est susceptible d’être filmé et diffusé sur www.godf.tv, la Web Télé du Grand Orient de France
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