« Les villes de Bordeaux, Lyon et Nantes peuvent tester depuis lundi les marquages publicitaires biodégradables éphémères sur les trottoirs, selon un décret publié dimanche au Journal officiel. […]
Cette pratique « déroge à plusieurs règles du Code de la route et du code de l’environnement », souligne le décret, qui rappelle que ces codes « interdisent d’apposer des marquages publicitaires sur les trottoirs ».
[…] Ils ne pourront pas rester plus de dix jours ni excéder 2,50 m2, indique encore le décret, et devront être éloignés les uns des autres d’au moins 80 m.
Ce rapport devra également indiquer « la mesure d’un éventuel lien entre accidents de la route et présence des marquages sur les trottoirs », un « éventuel lien » avec des chutes de passants sur les trottoirs concernés, l’opinion des riverains ou encore « les différentes techniques employées au regard notamment de l’effacement ou de la disparition effectifs des marquages au bout de dix jours ». » (source)
Les pouvoirs publics s’apprêtent à livrer tout l’espace public à l’agression publicitaire et l’injonction de consommer.