Entretien en partie paru dans l’hebdomdaire Rivarol.
Marc George, 43 ans, proche de Dieudonné et ex n°2 de l’association d’Alain Soral raconte comment et pourquoi ce dernier lui a demandé de démissionner de ses fonctions à E&R et donne sa vision de l’avenir du Front national à l’approche du congrès de succession. Nous laissons à son auteur l’entière responsabilité de ses jugements souvent au vitriol et nos colonnes sont naturellement ouvertes aux personnes mises en cause si elles souhaitent réagir.
« RIVAROL: Quelles sont les raisons réelles de votre divorce début 2010 avec Alain Soral que nous avions interrogé le 6 avril 2007 au moment où il soutenait la candidature présidentielle de Jean-Marie Le Pen?
Marc GEORGE : Egalité et Réconciliation avait atteint un niveau de développement qui commençait à nous rendre gênants et dérangeants aux yeux du Système qui déteste notre ligne de réconciliation nationale entre tous les Français sur une base patriotique. Qui dit menace pour les autres dit risque pour soi-même. Il s’est trouvé qu’Alain Soral n’était pas prêt à assumer ces risques et ces menaces. Il souhaitait qu’Egalité et Réconciliation fût une association essentiellement consacrée à la promotion de sa personne et de son œuvre, ce qui n’était pas mon cas. Pour moi, ER était une organisation qui, grâce au talent réel d’Alain Soral, avait vocation à devenir une véritable organisation politique. Soral a pris l’initiative d’une crise afin de ramener ER à la mesure qui le satisfaisait, c’est-à-dire celle d’un fan-club. Le président d’ER a un immense talent mais il n’a pas le courage qui va avec. Il veut continuer à mener sa vie de marginal dissident, ce qui implique de ne pas être trop incommodant pour le Système.
R. : Alain Soral ayant demandé votre démission, vous l’avez donnée après une certaine résistance. Que faites-vous maintenant?
M. G. : Je souhaitais au départ conserver mes fonctions jusqu’au congrès mais comme beaucoup d’amis me l’ont dit, si j’avais maintenu ma position, ER explosait. J’ai donc démissionné, ainsi que la plupart des cadres de valeur comme Michel Drac ou Sébastien Derouen par exemple. Il reste aujourd’hui beaucoup de jeunes qui voient Soral comme ne figure charismatique, ce qu’il est du reste.
Pour ma part, j’ai monté un site d’informations concurrent des sites existants sur la place, novopress, altermedia, nationspresseinfo, etc. Il s’appelle Médialibre, j’en suis le rédacteur en chef et le directeur de la publication. Il fonctionne avec beaucoup d’anciens adhérents et cadres d’ER qui m’aident à le construire et nous espérons qu’il va devenir un des media influents du web.
R. : Il se susurre que Alain Soral qui avait quitté le Front national en février 2009 en tenant des propos très hostiles à Marine Le Pen aurait depuis mis de l’eau dans son vin. Qu’en est-il exactement?
M. G.: Il a en effet mis de l’eau dans son vin, ce que je déplore car la question de la succession au Front national ne peut laisser personne indifférent. Et donc pour moi ne pas prendre position entre Marine Le Pen et Bruno Gollnisch, c’est en réalité prendre position compte tenu des enjeux. C’est une criminelle irresponsabilité que de ne pas soutenir Bruno Gollnisch dans la mesure où il est le seul à avoir un véritable corpus doctrinal nationaliste. Et Alain Soral qui avait pris position pour Gollnisch en septembre 2009 dans une interview que l’on a tournée et que l’on a finalement coupée au montage parce qu’on pensait qu’il serait préférable qu’il le fasse plus tard, début 2010, a subitement changé d’avis. Pourquoi? Tout simplement parce que son “ami”, au sens bourgeois du terme, Philippe Peninque, proche conseiller de Marine Le Pen, lui a laissé entendre que s’il ne gênait pas la vice-présidente du FN, qu’il se contentait d’être un simple trublion, il n’aurait pas trop de soucis à se faire pour son avenir ! C’est ce qui a motivé le choix de Soral et qui est largement à l’origine de la crise d’ER. Philippe Péninque, pour ceux qui ne le savent pas, est ce nouveau venu au FN qui a tenté de flouer Fernand Le Rachinel, ancien imprimeur du FN, de ses droits, et qui ce faisant a mis le FN dans une situation financière intenable. Un représentant typique de l’extrême droite libérale et sioniste, dans la droite ligne de Madelin, Longuet et consorts…
R. : Pourquoi soutenez-vous Bruno Gollnisch?
M. G. : Tout simplement parce que ma mouvance qui est celle de la droite des valeurs et de la gauche du travail, ce qui implique de soutenir les catégories sociales les plus menacées par le capitalisme, se reconnaît beaucoup plus dans Bruno Gollnisch que dans Marine Le Pen. Gollnisch est celui qui a la légitimité politique au Front national, qui a toujours soutenu Jean-Marie Le Pen, qui est de loin le plus lepéniste des deux, le plus Politiquement Incorrect, qui n’accepte pas l’idéologie de la repentance, quelle qu’elle soit. Il refuse la repentance non seulement pour la colonisation mais aussi pour la Seconde Guerre mondiale, qui est à l’origine de toutes les autres formes de repentance, ce qui est autrement courageux. Il s’est montré loyal à Le Pen chaque fois qu’il a été attaqué là-dessus contrairement à Marine Le Pen qui s’était mise temporairement en congé de ses responsabilités politiques pour des propos tenus dans RIVAROL.
Ajoutons que quand Gollnisch a fait ses déclarations, pourtant minimalistes, en faveur de la liberté d’expression sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en octobre 2004, Le Pen et la quasi-totalité du bureau politique l’ont soutenu. Marine Le Pen ne l’a fait que contrainte et forcée, selon ses propres mots, après avoir dit sur RTL le 18 octobre 2004 tout le mal qu’elle pensait des déclarations de Gollnisch qui, disait-elle, alimentaient le procès pour antisémitisme du FN, alors même que la cour de cassation l’a totalement blanchi le 23 juin 2009. Elle s’est montrée plus hostile aux positions de Gollnisch que la justice dont on sait pour qui elle travaille, ce qui est un comble !
R.: Pourquoi ne faites-vous pas du tout confiance à Marine Le Pen?
M. G. : Outre le Politiquement Incorrect et l’idéologie de la repentance, une autre de mes divergences essentielles avec Marine Le Pen réside dans les questions économiques et sociales. Derrière un républicanisme social de façade, Marine Le Pen soutient en réalité des positions libérales. On l’a vu au moment de la crise bancaire où elle a souhaité que l’Etat ne vienne pas sauver les banques. Or il y avait deux positions complices du capitalisme : soit laisser les banques faire faillite en disant que c’était la loi du marché avec toutes les conséquences économiques et sociales terribles que cela suppose (c’était la position de Marine Le Pen), soit donner l’argent du contribuable aux banquiers sans rien exiger d’eux (position du gouvernement de Sarkozy). La troisième solution, nationaliste, consistait à réquisitionner ces banques, à garantir leurs fonds aux épargnants, à imposer une redistribution du capital et une réorganisation des pratiques bancaires, autant de choses qui n’ont pas été proposées par Marine Le Pen qui, au contraire, en laissant les banques fermer, aurait mis sur la paille des dizaines de milliers de salariés français travaillant dans le secteur bancaire ainsi que des millions d’épargnants.
Sur les questions sociétales aussi, il y aurait beaucoup à dire. Pour moi, être nationaliste ne consiste pas à rejeter l’islam par attachement à la modernité et à ses travers. Cela consiste à refuser la civilisation marchande, ennemie de toute civilisation authentique. Je combats l’immigration mais je ne vais pas cracher sur l’islam ou sur le catholicisme, parce qu’ils menacent la Gay Pride tant prisée, il est vrai, par les proches collaborateurs de Marine Le Pen.
R. : Votre grand argument dans la querelle de succession, c’est la question de la légitimité…
M. G. : La légitimité de Marine Le Pen, d’où vient-elle? Elle est génétique et médiatique mais nullement politique. Or la génétique de Marine Le Pen m’indiffère au dernier degré. Quant à sa légitimité médiatique, elle est pour moi un obstacle rédhibitoire dans la mesure où cette légitimité lui est conférée par nos ennemis, par ceux qui nous combattent par tous les moyens depuis des décennies. Cette légitimité médiatique la rend illégitime aux yeux des patriotes conséquents. Alors que Gollnisch a, lui, une vraie légitimité, historique, militante, politique. Il est le fils politique de Le Pen. Le président du Front national n’avait-il pas dit un jour : “Bruno Gollnisch n’est pas mon fils, mais presque”? Il a toujours été là quand les choses allaient mal (campagne médiatique, divisions internes, défaites électorales). Il incarne la doctrine historique du Front national, fut l’architecte des différents programmes du mouvement. C’est dire que sa légitimité est incontestable. Il est tout en même temps le gardien des dogmes nationalistes et l’homme du rassemblement. Le contraire de Marine Le Pen.
R. : Que faites-vous de l’argumentation de ceux qui disent qu’il faut soutenir Marine Le Pen parce qu’elle va gagner et qu’il faut être du côté du vainqueur et de ceux qui disent que le combat interne est perdu d’avance face à la fille du chef et qu’il faut se regrouper à l’extérieur du Front ?
M. G. : La première argumentation me fait penser à ceux qui disaient en 2007 qu’il fallait voter Sarkozy et non Le Pen car Sarkozy allait gagner, qu’il passait bien dans les media dont il était la coqueluche. Entre Le Pen le nationaliste, le subversif, boycotté par les media, Politiquement Incorrect et Sarkozy, l’homme de droite qui allait gagner et nous faire gagner car, disait-il, il allait maîtriser l’immigration et rétablir l’ordre, il fallait choisir Sarkozy ! On a vu ce que cela a donné ! Or, les imbéciles, ce sont ceux qui ont voté pour l’ex-maire de Neuilly et qui sont coresponsables de l’effondrement de la France, de sa soumission à l’empire américano-sioniste. Le choix qui était celui de l’honneur, de la droiture, de la vérité, c’était le vote pour Jean-Marie Le Pen.
C’est le même choix qui est posé aujourd’hui entre Bruno Gollnisch et Marine Le Pen. A ceci près qu’un adhérent est beaucoup moins manipulable qu’un électeur. Effectivement Marine passe dans les media, passe à la télé (et pour cause !) parce qu’elle fait allégeance à l’idéologie dominante, parce qu’elle est foncièrement droitdel’hommiste, antifasciste et “antiraciste”, parce que les gros media savent très bien qu’elle ne menacera pas le Système ni ses fondements. Ceux qui proposent de la soutenir à ce titre-là (elle a des chances de gagner, elle passe bien à la télé, ce qui soit dit en passant est le degré zéro de la réflexion politique) font la même grave erreur que ceux qui ont soutenu Sarkozy en 2007.
Ceux par ailleurs qui disent qu’il faut s’organiser en dehors du Front national font preuve d’une bêtise insondable car le FN, et c’est la grande œuvre de Le Pen, est une organisation politique pérenne qui a une identité parfaitement connue du peuple français. Tous ceux qui ont essayé d’exister contre le FN se sont cassés les dents et continueront à le faire. On l’a encore vu récemment de la part de mouvements et de personnalités, parfaitement respectables par ailleurs, qui ont obtenu des scores misérables. Il est clair qu’il n’y a pas d’espace à côté du Front national à droite. Ceux qui tiennent ce discours sont objectivement les complices d’une victoire mariniste si toutefois elle survenait. Ils contribuent paradoxalement à la victoire d’un camp qu’ils prétendent combattre. Le Front national est un formidable outil que l’on doit à Jean-Marie Le Pen pour lequel j’ai beaucoup d’estime et d’affection et c’est au Front que la bataille se joue et pas ailleurs, pour le moment. J’irais même plus loin : la victoire de Bruno Gollnisch au congrès de Tours les 15 et 16 janvier 2011 est certainement l’ultime chance historique d’unifier la droite nationale, de lui redonner de l’allant et une espérance et de permettre de diffuser la doctrine et les idées nationalistes auprès de notre peuple. Car un groupuscule, aussi estimable et courageux soit-il, ne peut toucher le grand public. Il n’existe pas politiquement. Ne nous faisons pas d’illusion : si Marine Le Pen l’emporte, tous les nationalistes, les radicaux, les catholiques convaincus, les identitaires non vendus, toutes les chapelles de la mouvance nationale et nationaliste seront épurées sans pitié et retourneront à l’anonymat et à la marginalité politique. Tout ne sera pas perdu mais c’en sera fini du FN en tant que force d’opposition réelle et tout sera à reconstruire. Puisse la droite nationale écouter le message du Parti Populiste de Timmermans et Pérez, qui savent de quoi ils parlent ! Le FN mariniste ne contribuera qu’à aider le système. Il faut avoir conscience de cette réalité évidente pour qui réfléchit un peu. Aussi importe-t-il d’adhérer dès maintenant au Front national pour pouvoir voter Gollnisch le jour du congrès ou par correspondance (toutes les indications sont sur le site du FN, <www.frontnational.com>). Pour moi qui suis un nationaliste “transcourant”, le débat ne se résume pas à la question de la droite nationale, car je pense qu’elle ne gagnera pas seule. Mais son salut est indispensable à une alternative politique réelle. Elle est un élément essentiel de la coalition anti-UMPS qui gagnera demain. Pourvu qu’elle soit fidèle à elle-même.
R. : Comment voyez-vous l’avenir du Front national ?
M. G. : La seule question qui vaille est de savoir si le FN va rester une organisation nationaliste indépendante ou devenir une organisation vaguement patriotique au service du Système. Marine Le Pen n’est pas politiquement structurée, n’a pas les fondamentaux nationalistes. Elle n’est pas de chez nous : elle est fondamentalement antifasciste, droitdelhommiste. Il se trouve qu’elle est l’héritière de Le Pen. Elle aurait sans doute préféré être l’héritière de Régine ! Elle a un rapport de soumission et de séduction au pouvoir et non de résistance. Elle sait très bien où se trouve le véritable pouvoir et s’y soumet sans barguigner. Elle sait très bien ce qu’elle doit dire et faire pour accéder à des responsabilités. Le problème, c’est qu’elle ne le fait même pas par stratégie, comme Gianfranco Fini qui, à une époque de sa vie, a été sincèrement nationaliste et qui depuis a tout renié. Non seulement Marine Le Pen n’est pas nationaliste mais elle est antifasciste. Elle croit à l’histoire officielle de la Seconde Guerre mondiale, elle pense que le peuple juif est un peuple victime et elle sait qui a le pouvoir. Si elle gagne, elle ira en Israël comme elle a déjà tenté de le faire, elle ira à Yad Vashem rallumer la flamme, au Vel d’Hiv demander pardon non pour elle-même mais pour son père et pour la France, ce qui est particulièrement abject. Lorsqu’il s’agit de la Seconde Guerre mondiale, Marine Le Pen trouve parfaitement normal que la France soit présentée comme étant complice d’un génocide, comme étant une nation raciste, collaborationniste, délatrice. Ce qui est une ignominie, une infamie. C’est totalement insupportable. Marine Le Pen ne fait pas que se soumettre à cette idéologie anti-française, pire, elle y croit. Elle est donc totalement incurable. Enfin j’ajoute qu’en matière de résultats électoraux, celui qui a le plus progressé entre les européennes et les régionales, c’est Gollnisch !
R. : Un mot sur la liberté d’expression ?
M. G. : Je suis pour la liberté d’expression de Zemmour à Dieudonné et de Pétré Grenouilleau à Faurisson…
Pour conclure je vais vous raconter une anecdote qui va peut-être vous faire sourire : en 2006 Alain Soral, inquiet pour sa sécurité, avait sollicité Marine Le Pen dont il connaissait les accointances judéomanes pour qu’elle intervînt en sa faveur car, il craignait d’être menacé par des bandes sionistes du type du Bétar ou de la LDJ. Et Marine Le Pen a appelé devant lui dans son bureau Michaël Carlisle, le chef de la Ligue de défense juive, pour lui demander si Soral était effectivement menacé. Ce à quoi Carlisle a répondu que non. Et pour cause, quand on sait qu’en contrepartie de ce service, Alain Soral, ce qui en étonnera plus d’un — c’est lui qui me l’a raconté — qui avait sympathisé avec Gilles-William Goldnadel, agent israélien notoire, ultra-sioniste, a présenté ce dernier à Marine Le Pen dans le cadre d’une rencontre tripartite. Edifiant !
Propos recueillis par Jérôme BOURBON. »
Le RIVAROL mouture Bourbon est radical et franc, on apprécie vraiment la rectitude de sa ligne politique.
Donc en fait « Gollnisch est parfait » et « Marine imparfaite » .
Ce texte n’est pas intéressant et pas convaincant dans la mesure ou il n’est pas nuancé et donc trop subjectif . Et la subjectivité est un crime comme dirait Nabe .
Marine le Pen n’est pas moins bonne que Gollnisch . Elle est plus fine , plus souple , plus vicieuse.Elle a compris ce qu’était le système et a parfaitement compris qu’il était inutile de lancer des roquettes de temps en temps . C’est stérile et dangereux d’exciter l’ennemi. Les ennemis , il faut toujours les rassurer pour mieux les surprendre .
Ce qu’il faut c’est entrer dans le système et le faire imploser de l’intérieur . Zemmour est tout à fait dans cette logique . Il est à la fois un pion du système et en même temps son plus bel ennemi .
Oui, excellent! Un journal qui appelle un chat un chat, et un jambon un jambon 🙂
Félicitation et merci à Jérôme Bourbon pour cette interview. La lecture de Rivarol devrait être déclarée de salubrité publique.
Rien que dans ce n°, on trouve, outre l’interview ci-dessus de Marc George, un édito montrant ce qu’est la justice en France (comment elle a d’un revers de main balayé les arguments que le journal avait avancés pour rendre anti-constitutionnelle la loi Gayssot), une interview de pleine page de Fabrice Sorlin de Dies Irae, une chronique de Donatella Maï qui démonte l’imposture freudienne, des analyses sur la crise belge, grecque, sur l’immigration qui fait baisser les salaires, des interrogations sur pourquoi Marine est la chou chou des media (elle a eu le droit à 14 pages dans Le Point où elle est présentée à son avantage), plus des informations internationales (sur le Soudan et l’Iran), sans parler des articles habituels de litterature et de culture en général. Bref, de la lecture incontournable.
Je pense que cette revue sera en vente au congrès, et pour ceux qui ne peuvent s’y rendre, il y a forcément un kiosquier proche de chez eux qui le vend. Il suffit d’aller sur ce site, http://trouverlapresse.com puis taper Rivarol et le lieu où on se trouve.
Aucun soutien à Marc George mais toutes mes félicitations à Rivarol et à Jérôme Bourbon pour avoir su garder une orientation nationaliste. Que ce journal ne s’ inquiète pas, quand tous l’ auront trahi, nous lui resterons fidèles !
FX Rochette montre en effet à quelle claque joue le gros media pour inventer ex nihilo le prétendu charisme de Marine Le Pen. Il est indubitable que cette femme constitue la candidate du système.
Superbe numéro en effet ! et très riche ! Bravo à Jérôme Bourbon ! Tôt ou tard l’hebdo allait prendre position et il est clair qu’un « Rivarol » mariniste n’aurait pas eu beaucoup de sens vous en conviendrez.
Maintenant, c’est le mordant du numéro qui est réjouissant car si le journal avait plusieurs fois évoqué très prudemment sa légère préfèrence mais sans insister, ici, il sort la grosse artillerie et BOURBON A PARFAITEMENT RAISON ! Y’en a marre de se coucher devant les marinolâtres sous prétexte d’unité alors que les autres en profitent et ne s’empêchent pas d’insulter directement Bruno Gollnisch ou ses soutiens (s’ils n’ont pas été virés par « Loulou la purge », copain du socialiste maçonnique Roland Dumas).
L’analyse de Marc George est percutante et frappe là où ça fait mal. Il dit tout haut ce qu’un nombre non négligeable de militants, de cadres et sympathisants nationaux pensent tout bas de la chouchoute du Système politico-médiatique. Oui, il faut oser le dire haut et fort : Marion (Marine) Le Pen n’a jamais été des nôtres : elle n’appartient pas au mouvement nationale idéologiquement, car c’est une idéologue jacobine libérale qui n’a à la bouche que le mot « république », « citoyens », quand nous, nous parlons de la FRANCE et des FRANçAIS, quand nous parlons de nos traditions, de notre héritage, de notre civilisation, de la famille et de la transmission (et pas des homos ou de l’avortement…).
L’article de François Xavier Rochette décortique avec précision tous les petits détails qui en disent long sur l’enquête exclusive (de 14 pages !) que « Le Point » a consacré à la gloire de la fille Le Pen.
Alors, il va y avoir les peureux qui vont dire : « oh, là, là, faut pas faire ça, ça va nuire à Bruno, etc ». Tout d’abord « Rivarol » est à l’extérieur du FN, il a le droit de faire ce qu’il veut, et surtout de dire la vérité sur cette imposture politique qu’est la fille Le Pen. Ensuite, ils perdraient des abonnés… vous connaissez beaucoup de marinistes qui lisent ou sont abonnés à « Rivarol » ? Il n’y a qu’à regarder leur site Nazion Pravda Intox (NPI) pour se rendre compte que les adorateurs de la Fille avouent eux-mêmes être abonnés à d’autres revues plus rassurantes. Ils doivent d’ailleurs être abonnés au « Point » maintenant… Bref ne laissons pas de place à la politique de la trouille : démasquons les imposteurs et autres infiltrés destructeurs. N’ayons pas peur de nos idées. En avant !
Vive le mouvement national, populaire, social et catholique !
Rivarol, toujours !
Nous ne courberons jamais l’échine!!!!
Elle est bien bonne celle là!
Je découvre avec stupeur la haine farouche de certains (prétendument) « purs nationalistse » à l’égard de Marine. Franchement, c’est pitoyable. J’ai toute estime pour B. Gollnisch et ne me permettrait pas de déverser autant de bile sur lui, sous prétexte que je soutiendrai sa concurrente.
La lecture de vos propos sur ce site, probablement tous écrits par la même personne, ne sont pas le moins du monde convaincants. Il n’y a aucun élément objectif à l’appui de vos attaques délirantes. Vous donnez une image faussée des soutiens de Bruno, qui mérite bien mieux que vous.
Permettez-moi de vous dire que l’enjeu n’est en aucun cas de complaire à des groupuscules soit-disant nationalistes, ou de leur offrie l’hospitalité au sein du FN : on peut parfaitement se^passer de ces quelques misérables. L’enjeu est électoral et Marine la meilleure pour le relever.